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11/11/2006

La presse

Article paru le 09/11/2006  La Dépêche du Midi

Les Violettes sont dans la zone rouge

En trois ans, le TFC féminin est passé du statut de locomotive du football féminin dans l'Hexagone (champion de France 1999-2000-2001-2002, 1/2 finaliste et 1/4 de finaliste européen 2002 et 2003), à celui d'un club de l'élite relégable après six journées. Nicole Abar, depuis trois ans à la tête du TFC féminin, analyse.

Avant-dernier à égalité de points avec Henin, lanterne rouge, le TFC est - il à sa place ?

Sur un plan comptable, avec un succès sur Henin justement, match que nous perdons 1-0 alors que nous l'avons maîtrisé de bout en bout avec un nombre incalculable d'occasions, nous serions 6e. L'écart n'est pas énorme pour être à une position digne d'un club en restructuration pour la troisième année consécutive.

En trois ans, il y a eu plus de 20 départs ou arrêts. Le pire n'est-il pas à venir...

En 2004, les départs de Woock, Saïdi, Blouin, Bonnet... n'ont pas été compensés. Nous avions démarré avec un nul, une victoire à Saint-Brieuc avant une série de défaites pour finir cinquième de l'exercice. Avec un groupe dont sont parties Monicolle, Pavailler, Traïka, Viguier, etc., on fait un nul chez le leader Montpellier, avant une série de défaites. La gestion d'un effectif amputé de nombreuses blessées n'est pas simple. Je suis passée de trois joueuses issues de D3 et de DH à huit pour jouer Compiègne et Lyon ! Elles n'ont pas d'expérience en D1 et leur absence pénalise aussi leurs équipes dans leur championnat.

Est-ce qu'une embellie est envisageable ?

Au niveau de l'encadrement, le club a mis en place des éducateurs de valeur. Leur travail va dans le sens du progrès général. Les blessées reviennent, dont Julie Perruzzetto avec la DH ce week-end. La période faste du TFC a fait suite aussi à des années de formation et de construction. On est dans ce schéma.

Suffisant pour jouer Soyaux dimanche chez lui ?

Il le faut. Et les joueuses qui y seront alignées, Pons - Belkadi, Meaugeais, Gazzin, Fauré, Dessalle, Marie-Joëlle Kramo (de retour), Dany, Henric, Pujol, Castera, Cugat, Asensio, Bouffandeau, Chatelin, veulent prouver qu'elles valent bien mieux que la place que le TFC occupe actuellement.

Recueilli par Krim Khetah

20 Minutes | édition du 09.11.06
LES TOULOUSAINES RESTENT SEREINES

Après trois semaines de trêve, le TFC retrouve la D1 dimanche (15 h), à Soyaux (4e). Avant-dernières après six journées, les filles de Nicole Abar restent sur quatre défaites d'affilée. Pourtant, l'entraîneur ne panique pas : « Lors de ma première saison au TFC [en 2004-2005], on avait remporté le premier match, obtenu un nul et ensuite enchaîné les défaites, rappelle-t-elle. Et on avait fini 5es. Il n'y a pas de stress. Nous ne sommes qu'en novembre et il reste quinze matchs. »

A la tête d'un effectif rajeuni, Nicole Abar a de plus dû composer avec les blessures en début de saison. L'infirmerie se vide peu à peu, même si Delphine Châtelin (cuisse), Julie Peruzzetto (genou) et Marie-Ange Kramo (genou) sont toujours indisponibles.

N. S.

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