Article paru le 26/02/2007 La dépeche
Le retour gagnant du TFC le fait sortir de la zone rouge Au-delà de la volonté de laver l'affront du match aller à Compiègne, où les Toulousaines s'étaient inclinées lourdement 7 buts à 1, il y avait dans les rangs du TFC, une volonté farouche de s'éloigner durablement d'une zone rouge, dans laquelle elles se trouvent de puis quasiment le début de saison. C'est chose faite. Même si le 3-0 final ne reflète pas la difficulté de la tâche qui les a attendues. Pourtant, l'impressionnante facilité collective qui a amené le premier but : débordement de Marie-Joëlle Kramo (sortie sur une inquiétante blessure au genou) centre en retrait pour Gazzin et son extérieur du droit victorieux (4e), ne le laissait pas présager. Il a fallu en effet une superbe partie de Véronique Pons pour arriver au repos avec ce mince avantage. Toujours sous la menace de Compiégnoises athlétiques, il a fallu attendre l'heure de jeu et une frappe pure croisée de Perruzzetto pour conforter l'avance violette et mettre un peu plus les visiteuses sur le reculoir. Castera, au second poteau, sur un superbe travail de Dany, parachève le succès toulousain. Il fallait au moins cela pour revenir à hauteur de leur hôte… et avant d'aller défier l'ogre lyonnais sur ses terres.
Krim Khetah
LE PARISIEN/J.P.G.
Compiègne trop timide
NOUVELLE désillusion pour les Compiégnoises qui, faute de concrétiser leurs occasions, se sont lourdement inclinées hier sur la pelouse de Toulouse. « Nous n'avons que ce que nous méritons, assène Charles Naumcevski. Se créer des occasions ne suffit pas et on en fait la douloureuse expérience. » Fatiguées après un long voyage effectué dans la journée, les Oisiennes encaissent un premier but après trois petites minutes de jeu. « Ça nous coupe les jambes, et il nous faut alors près d'une mi-temps pour réagir. » Une réaction trop timide, à voir les assauts menés en vain par Boyeldieu, Dachicourt ou Laignier, pour espérer la clémence d'un adversaire en manque de points et au final une cruelle désillusion pour un collectif compiégnois pas encore assuré de son maintien.
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