ALLEZ LES VIOLETTES

un délai pour les féminines

Les joueuses du TFC (D1 féminine) ont décidées de laisser un délai d'une semaine au club, comme cela le leur a été suggéré par un dirigeant, afin de faire avancer leur dossier concernant le règlement des primes.

La Dépêche du 20/2 Krim Kethah

Laissées pour compte

Sur le terrain, le TFC féminin va mieux. La victoire des filles de Mathieu Vrillard dimanche contre La Roche-sur-Yon (1-0) lors de la 14e journée de D1 leur a permis de prendre quatre points d'avance sur la zone de relégation.

Dans les coulisses, il en va tout autrement, comme le prouve l'affaire révélée hier par La Dépêche du Midi, et confirmée par une joueuse : « Nous n'avons pas été payées depuis octobre. Nous n'avons reçu ni fixe (200 euros) ni prime de match (entre 50 et 150 euros). A l'époque, on nous avait expliqué que ce retard était dû à un problème avec l'Urssaf, mais cela dure toujours. » « Le dossier est en cours », se contente-t-on de répondre du côté du club, dont le futur directeur général, Jean-François Soucasse, devait recevoir hier soir une délégation de joueuses. Ce problème illustre le manque de considération générale du TFC à l'égard des Violettes. Et en particulier celui de son président Olivier Sadran, lequel n'a jamais fait mystère de son peu d'intérêt pour le foot féminin.

Nicolas Stival. - 20 minutes le 20/2

Litige au TFC 

Les joueuses attendent leurs primes

Les joueuses du TFC ont acquis dimanche leur quatrième succès de la saison, en battant La Roche- sur-Yon (1-0), un concurrent direct, pour la course au maintien dans l'élite nationale.

Un objectif que les Toulousaines espèrent bien atteindre cette année encore, même si la pression qu'elles connaissent depuis le début de saison, n'est pas seulement sportive au sein du club.

Officiellement un groupe de seize éléments compose l'équipe fanion. Les quatorze joueuses qui figurent sur la feuille de match le jour de la rencontre perçoivent, normalement, un fixe de 200 euros, assortis d'une prime de match, qui se décline comme suit : 150 euros pour une victoire ; 80 pour un match nul ; et 50 pour une défaite.

« Nous n'avons pas été payées depuis le mois d'octobre »

Ces accords ont été honorés par le club en août (date de début des entraînements à raison de quatre hebdomadaires) et septembre 2007. Puis, plus rien.

« Nous n'avons pas été payées depuis le mois d'octobre. Personnellement, et je ne suis pas la seule dans ce cas, c'est 1 500 euros qui me sont dûs. Si nous n'arrivons pas à trouver un accord pour percevoir notre dû en totalité dans les meilleurs délais, nous sommes prêtes à engager une action prud'homale », confie une des joueuses concernées.

Les joueuses du Toulouse Football Club, dont le dossier était suivi par le directeur général Hugues Henry jusqu'à un passé très récent (il s'apprête à quitter son poste), devraient être reçues aujourd'hui par Jean-François Soucasse, son successeur.

Elles ont nommé une délégation de cinq filles pour les représenter et tenter de mettre un terme de la meilleure des façons à ce litige financier.

 

La Dépêche le 19 février 2008  Krim Khetah

Ils est évident que nous sommes solidaires avec Les Violettes et que très vite le conflit sera réglé.

Christine