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18/04/2009
Revue de Presse
Virginie Dessalle, la grande sœur
Le 15 mars dernier, à l'issue d'une lourde défaite contre Montpellier (challenge de France), Virginie Dessalle émettait des doutes quant à son avenir dans le football. La récente victoire en championnat contre Saint-Étienne (3-1), ponctuée d'un superbe doublé sur coup-franc, le premier de sa carrière, l'a complètement relancé. « C'est ce qui fait la beauté de ce sport, explique-t-elle. La joie collective après le troisième but, à laquelle nous avons associé tout le staff, restera longtemps dans nos esprits.» Sa passion pour le ballon rond, cette native de Bourgoin-Jallieu, pourtant terre de rugby, la cultive depuis son enfance. Elle se souvient de son premier « coup de foudre ».
« J'avais 9 ans, raconte-t-elle. Mon père, fervent supporter de l'Olympique Lyonnais, m'a emmené au stade Gerland pour un match contre Toulon. En rentrant à la maison, je lui ai annoncé que je voulais faire du football. Surpris au départ, il s'est rendu compte par la suite que ce n'était pas un simple coup de tête.» Virginie rejoint les jeunes du FC Lyon. Ayant hérité de la passion paternelle, elle suit toutes les rencontres de l'OL. En 2003, après une Coupe du monde avec les Bleues, l'envie de changer d'air se fait sentir. « Je voulais un nouveau défi, poursuit-elle. Une semaine de visite dans la Ville rose a suffi pour me convaincre et j'ai signé.»
Même si sportivement elle n'a pas connu la réussite attendue, elle ne regrette en rien son choix. «Mon travail de factrice me permet d'aller à la rencontre des gens, de bouger. C'est ce dont j'ai besoin. J'ai réellement craqué pour cette ville. Dans les vestiaires, j'ai retrouvé un esprit de famille que j'avais perdu à Lyon. Il y a une super ambiance dans ce groupe. Cette génération talentueuse arrive à maturité et elle a besoin de joueuses d'expériences pour l'accompagner.»
Les coups de canons distribués par la capitaine des « Violettes » pourraient aussi peser dans la balance d'ici la fin de saison. Le TFC s'accroche à cette quatrième place, son meilleur classement depuis bien longtemps. « Derrière les trois intouchables, ce serait comme un titre de champion, plaisante Virginie. Nous luttons avec nos armes. Cela me donne envie de poursuivre cette belle aventure encore quelques temps», conclut-elle.
La Dépeche du 17/4 L.V
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