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08/04/2010
Solène Barbance : "Une énorme solidarité"
Double buteuse lors du match décisif face à la Hongrie, la Toulousaine Solène Barbance revient sur le 2e tour éliminatoire de l'Euro 19 ans qui a permis aux Bleuettes de décrocher un ticket pour la phase finale en Macédoine.
Revenons tout d'abord sur les deux premiers matches contre la Suisse et l'Autriche. Les deux équipes ont été difficiles à manoeuvrer ?
Lors du premier match contre la Suisse, on savait qu'il n'y avait pas beaucoup de différence, on les avait joué l'année dernière en phase finale en Biélorussie (NDLR : victoire 2-0). On s'attendait à ce que ce soit le match le plus difficile à gagner. On a joué le jeu à fond, on a marqué d'entrée.
Contre l'Autriche, cette équipe avait décidé de jouer à 11 derrière. Je n'ai pas joué ce match mais on a senti qu'il était difficile de faire du jeu car elles jouaient regroupées. L'adversaire ne nous a pas facilité la tâche. Elles ne nous ont jamais mises en danger mais nous n'avons pas réussi à gagner. Juste avant la mi-temps, on a eu une belle occasion mais leur gardienne était sur la trajectoire.
Pour le dernier match face à la Hongrie, la France n'avait plus le choix...
On savait qu'on était obligé de gagner face à la Hongrie qui jouait devant son public. On s'attendait à un match engagé, on espérait qu'elles allaient jouer le jeu, ce qu'elles ont fait. Je marque le premier but sur un ballon aérien que je reprends, la gardienne le touche mais il rentre dans le but. Ensuite on a beaucoup déroulé le jeu, on a connu un petit moment de flottement. Sur le deuxième but, Pauline Crammer me fait une petite passe, et je marque face à la gardienne.
Lors du premier match contre la Suisse, on savait qu'il n'y avait pas beaucoup de différence, on les avait joué l'année dernière en phase finale en Biélorussie (NDLR : victoire 2-0). On s'attendait à ce que ce soit le match le plus difficile à gagner. On a joué le jeu à fond, on a marqué d'entrée.
Contre l'Autriche, cette équipe avait décidé de jouer à 11 derrière. Je n'ai pas joué ce match mais on a senti qu'il était difficile de faire du jeu car elles jouaient regroupées. L'adversaire ne nous a pas facilité la tâche. Elles ne nous ont jamais mises en danger mais nous n'avons pas réussi à gagner. Juste avant la mi-temps, on a eu une belle occasion mais leur gardienne était sur la trajectoire.
Pour le dernier match face à la Hongrie, la France n'avait plus le choix...
On savait qu'on était obligé de gagner face à la Hongrie qui jouait devant son public. On s'attendait à un match engagé, on espérait qu'elles allaient jouer le jeu, ce qu'elles ont fait. Je marque le premier but sur un ballon aérien que je reprends, la gardienne le touche mais il rentre dans le but. Ensuite on a beaucoup déroulé le jeu, on a connu un petit moment de flottement. Sur le deuxième but, Pauline Crammer me fait une petite passe, et je marque face à la gardienne.
La France est de nouveau qualifiée pour une phase finale. Après l'élimination, l'année dernière en demi-finale, cela donne envie d'aller plus loin.
On a une génération qui a beaucoup de chance, on se connaît depuis longtemps. Pour beaucoup d'entre nous, c'est notre dernière année en U19, notre dernier championnat d'Europe ensemble. On sait qu'il y a le potentiel, l'équipe et le staff, et que l'on est capable d'aller au bout. C'est un rêve. Je pense que l'on peut le faire car il y a énormément de solidarité dans cette équipe. J'ai rarement vécu cela, il y a une bonne ambiance, un groupe, une équipe qui a le même objectif. C'est aussi en grande partie grâce au staff. L'entraîneur permet à toutes les joueuses de s'exprimer, c'est ensuite plus facile au niveau de l'intégration.
On a une génération qui a beaucoup de chance, on se connaît depuis longtemps. Pour beaucoup d'entre nous, c'est notre dernière année en U19, notre dernier championnat d'Europe ensemble. On sait qu'il y a le potentiel, l'équipe et le staff, et que l'on est capable d'aller au bout. C'est un rêve. Je pense que l'on peut le faire car il y a énormément de solidarité dans cette équipe. J'ai rarement vécu cela, il y a une bonne ambiance, un groupe, une équipe qui a le même objectif. C'est aussi en grande partie grâce au staff. L'entraîneur permet à toutes les joueuses de s'exprimer, c'est ensuite plus facile au niveau de l'intégration.
Sébastien Duret
12:05 Publié dans Equipe de France | Lien permanent | Commentaires (0)
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