ALLEZ LES VIOLETTES

Le TFC ne pouvait pas lutter

Logique respectée face au PSG.

Contre une formation comme le PSG, être performant dans tous les secteurs de jeu est essentiel. Pour le TFC, les quinze jours en effectif réduit se sont fait ressentir notamment dans l'animation offensive et dans la cohésion collective. Pourtant, sur l'ensemble de la partie, les « Violettes » n'ont pas démérité. Mais, en face, les Parisiennes proposent un jeu simple, direct et efficace. Elles ouvrent le score au bout du premier quart d'heure à l'issue d'une action symbolique de cette partie : relance propre et ouverture précise en profondeur pour une joueuse lancée à la limite du hors-jeu. Lozé profite du service de Bussaglia pour aller tromper Benameur. Un but que l'entraîneur toulousain Matthieu Vrilliard a bien du mal à digérer. « Je vois la ligne de hors-jeu en face de moi et l'attaquante adverse largement en position illicite. Même les arbitres ont reconnu leur erreur. Cela a complètement changé le cours du match. » Paris vire en effet en tête à la pause sur sa seule véritable occasion, tandis que les Toulousaines n'ont pas réussi à porter le danger devant la cage adverse. Dès la reprise, le PSG plie la rencontre. Lorgéré, blessée, rate son intervention. Teixeira accepte bien volontiers ce cadeau et double la mise. Les 3e et 4e buts, signés Bussaglia et Prevost, toujours sur des ballons en profondeur, sont anecdotiques. L'addition aurait même pu être plus salée sans quelques sorties autoritaires de la gardienne toulousaine, ou des interceptions salvatrices de Virginie Dessalle. Bien qu'évoluant en défense centrale, celle-ci a ponctué son match d'un but dans les arrêts de jeu, reprenant un corner mal dégagé, et confirmant son statut de meilleure réalisatrice du TFC. « Le goal-average aussi a son importance, souligne Matthieu Vrilliard. Malgré les blessures de Chatelin et Lorgeré qui ont déstabilisé le bloc, nous avons su limiter la casse. Il faudra de toute façon faire mieux lors des réceptions de Hénin et Saint-Brieuc. »

La Dépêche du 29/11/2010 Luc Verneret

Kramo et les Toulousaines sont tombées sur un os./ Photo DDM, Xavier de Fenoyl