ALLEZ LES VIOLETTES

Juvisy se fait peur

Opposées hier à Toulouse, les Juvisiennes ont connu une fin de match difficile après avoir largement dominé le début de rencontre. Menées 2 à 0 juste après la pause, les Violettes opèrent trois changements simultanément (51e) et reviennent à portée de fusil de Juvisy en fin de partie, après une grossière erreur d’Anaïg Butel au milieu du terrain (3-2, 90e + 1).

Les Toulousaines partent à l’abordage dans le temps additionnel et mettent la pression sur la cage de Malet.

Les Essonniennes font le dos rond avant d’inscrire le but du KO par Lebailly, parfaitement servie en retrait par Coquet (4-2, 90e + 4). Sandrine Mathivet, l’entraîneur du FCF Juvisy, peut être satisfaite, son équipe ayant remporté son dernier match de la saison à domicile avant un ultime déplacement à Hénin-Beaumont, le 29 mai.

Le Parisien du 16 mai 2011 MICHAEL CESARATTO

Le TFC a tout tenté

Les données étaient claires avant la rencontre : les « Violettes » devaient réaliser au moins un exploit sur leurs deux derniers matchs. Hier, sur la pelouse de Juvisy, de miracle il n'y a pas eu.

Matthieu Vrilliard et son staff avaient opté pour une stratégie résolument défensive dans l'idée de faire douter les Franciliennes. L'ouverture du score de Machart en première période et le break signé Coquet au retour des vestiaires l'ont obligé à changer ses plans.

« Nous avions prévu de faire entrer nos trois attaquantes à une demi-heure de la fin, nous avons dû anticiper un peu. Mes joueuses ont montré une belle réaction en revenant par deux fois mais à force de vouloir chercher le nul nous avons offert des espaces à une équipe qui sait parfaitement les exploiter. Nous sortons grandis de cette rencontre. Les regrets, c'est sur l'ensemble de la saison que nous pouvons en nourrir. »

Toulouse compte désormais un point de retard sur ses deux principaux adversaires pour le maintien, Nord Allier et Saint-Brieuc, qui se sont neutralisés hier.

Avec une différence particulière défavorable, le TFC n'a plus le choix : « Nous devons gagner contre Lyon, reprend Matthieu Vrilliard. Je considère que nous sommes à 95 % en D2, mais sur un match, tout peut arriver. »

La Dépêche du 16/05/2011 Luc Verneret