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01/12/2011

"Dimanche, une bataille à gagner"

Agathe Calvié, capitaine des Rafettes, fait le point avant Hénin-Beaumont.

Vous vous êtes inclinées dimanche, à Vendenheim. La défaite est digérée ?

Digéré, pas tout à fait, je pense. On a fait une contre-performance, et c'est compliqué à expliquer, compliqué à intégrer. On essaye de se remettre en question, de voir ce qui n'a pas été bien fait. On doit faire un travail sur soi. Là, on est face au mur, on doit réagir correctement. C'est une semaine délicate.

Car, justement, vous recevez Hénin-Beaumont, qui est derrière vous au classement. C'est donc un match capital ?

C'est une équipe qui peut passer devant nous, si elle nous bat. On ne doit pas jouer avec la peur. Mais ne pas croire non plus que ça sera facile, car c'est une équipe qui a eu un début de championnat difficile. Elle reste sur 2, 3 bonnes performances. L'équipe s'est relancée, à l'inverse de nous, elle est sur une bonne dynamique. Ce sera donc délicat. On doit être sérieuses, appliqué. C'est une bataille à gagner, en sachant que la guerre est encore longue. Mais, on doit regagner du terrain.

Comment expliquez-vous ces contre-performances ?

On n'a pas de réponses, sinon on y aurait remédié et on en aurait plus fait. C'est d'autant plus compliqué. Avant de prendre les grosses équipes, on a perdu des matchs dans les dernières minutes, en ne sachant pas se mettre à l'abri assez tôt. C'est difficile, surtout que le groupe vit bien, s'entend bien. Contre les grosses cylindrées, on fait des matchs corrects, voir bon. Ce qui est cohérent. Et contre les équipes faibles, on n'y arrive pas. On a la pression.

Est-ce que ces défaites minent le groupe ?

Bizarrement, non. On ne se tire pas dessus, au contraire. Au vu du match, ce serait mal venu. Car ce n'est pas une contre-performance individuelle, mais le groupe qui n'a pas été au niveau. On doit continuer à travailler ensemble. On ne peut pas se permettre de jeter la pierre à quelqu'un. On a eu un problème de réalisme collectif. C'est un enchaînement de chose.

Y a-t-il de l'inquiétude sur le maintien en D1 ?

Oui, l'inquiétude, elle y est. On n'a pas les points que l'on avait acquis l'an dernier. On est consciente de ce qui nous manque. On ne se voile pas la face. Mais, il y a quand même l'envie, et la prétention d'aller de l'avant, collectivement et individuellement. On va chercher le bon résultat ce week-end.

En début de saison, vous aviez dit vous méfier de cette seconde année en D1, souvent plus difficile. Ça se confirme ?

Et c'est quelque chose qui se vérifie. Est-ce que c'est parce que c'est notre 2e saison en D1 ? Est-ce que c'est parce qu'on est moins sérieuse et appliqué ? Je ne sais pas. On l'est à l'entraînement et on n'y arrive pas le dimanche. Les efforts sont faits, alors on a du mal à l'expliquer. Est-ce qu'on a perdu la peur de mourir, de descendre car on a eu une 6e place sans trop de difficulté, la saison dernière. La 2e année, c'est plus difficile à atteindre. On est plus le promu, on a plus ce statut-là, on est attendu par tout le monde. L'an dernier, on a réalisé de bonnes performances. Être à 110 % suffisait, alors que cette année, il faut être au moins à 120 %. Peut-être que cette saison, on n'assume pas vraiment notre statut de 6e équipe de France.

La Dépêche du 01/12/2011 F.P

Pour la capitaine des Rafettes, l'inquiétude est là, mais le groupe veut réagir dès dimanche/Photo DDM. C.M

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