ALLEZ LES VIOLETTES

Saint-Simon et le TFC aux tirs au but

L'aventure en coupe de France se termine donc pour les joueuses de l'Étoile d'Aubune qui n'ont pu récidiver leur exploit du tour précédent. Pourtant les protégées de Cédric Brachet se démenèrent en première période, à l'image de Ribier et de Brissy (7e) dont la frappe ne surprend pas Frasca la gardienne de Saint-Simon. Celle-ci sera même sauvée par sa transversale sur un corner direct d'Aldon (14e).

Les Vauclusiennes mettaient la pression sur les buts toulousains, mais c'est Sarralangue (29e) qui inquiète sérieusement Llorca suite à un mauvais renvoi de la défense locale. Le dernier rempart de l'Étoile encore à l'ouvrage sur un coup franc de Sabate (37e), alors que Ribier faussait compagnie à la défense adverse, pour perdre son duel face à Frasca.

Le jeu s'équilibrait en seconde période avec cependant une frappe de Lionti (69e) pour Saint-Simon et un nouveau raid en solitaire de Ribier (83e) annihilé par Razali. Les deux équipes qui n'avaient pu se départager à la fin du temps réglementaire se retrouvaient donc engagé dans la fameuse séance de tirs au but favorable aux joueuses de l'Etoile sportive de Saint-Simon.

La Dépêche du 30/01/2012

Rodez qualifié

Pour son entrée en lice en Coupe de France, les féminines du Rodez Aveyron Football retrouvaient une vieille connaissance, Muret. Une équipe qui évolue également en D1, et que Rodez avait battu en championnat, il y a 15 jours. Seul différence, le match se jouait sur le terrain synthétique. Pour ce 32e de finale, les ruthénoises s'attendaient à un match difficile. Et ce fut le cas puisqu'il a fallu les tirs aux buts pour départager les deux équipes. C'est Rodez qui trouvait la faille, grâce à Audrey Cugat, à la 15e minute. Mais Muret égalisait à la 2e, obligeant Rodez à tout recommencer. «On a fait une première mi-temps pas trop mal, explique Franck Plenecassagne, le coach ruthénois. Mais on a un peu lâché, chaque fois qu'on a marqué.» Heureusement, juste avant la pause, Agathe Calvié, à la 40e, redonnait l'avantage aux Rafettes. Et les deux équipes rentraient aux vestiaires avec 2/1 au tableau d'affichage pour les visiteuses. «On a bien maîtrisé la 2e mi-temps, détaille Franck Plenecassagne. Après, dans le contenu, on était un peu en dedans. On était plutôt bien, réussissant à garder notre avantage au score.» Mais, c'était sans compter sur la réaction de Muret, qui égalisait à la 91e, sur coup franc. Il restait alors une ou deux minutes dans le temps additionnel, et le score en restait là. Chez les féminines, en Coupe de France, il n'y a pas de prolongation. Les deux équipes partaient alors directement à la séance de tirs aux buts. Au final, les Rafettes s'imposent 4 tirs aux buts à 2. «On a été bien dans les tirs aux buts, on a su ne rien lâcher, ne pas craquer, explique le coach ruthénois.» Une qualification importante pour ce dernier: «On est en 16e de finale, et surtout, ça va nous remplir le mois de février, et permettre qu'on est pas trop de coupures dans le championnat. Et si on passe un tour de plus, on comblera mars. Mais on n'en est pas encore là. Ce soir, il n'y a que la qualification qui compte.»

La Dépêche du 30/01/2012