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14/03/2007
Filles, garçons : une même passion
MOINS MÉDIATISÉES QUE LEURS HOMOLOGUES MASCULINS, LES JOUEUSES DE LA RÉGION RÊVENT AUSSI DE HAUT NIVEAU.
Sous ses allures frêles, la petite Fayrouz Benyoub, n'en affiche pas moins une aisance technique à faire pâlir d'envie bon nombre de garçons de son âge.
Passements de jambes, «virgules»,
les prouesses que l'on peut effectuer avec un ballon n'ont pas de secret pour elle.
Buteuse avec l'équipe benjamine du Midi Toulousain (victoire 1-0 face au Gers) en finale du tournoi interdépartemental en salle, en février dernier à l'Isle-Jourdain), elle est parfois surclassée pour évoluer en moins de 13 ans au TFC, où elle a fait ses premiers pas footballistiques.
Elle a d'ailleurs fait partie, le week-end dernier, de l'équipe benjamine, exclusivement féminine pour la circonstance, qui a battu sans coup férir les garçons de l'ASPTT 5 buts à 1 !
Ses capacités et sa passion ont vite été remarquées dans son club, mais aussi dans son établissement scolaire, - elle est en 6e au Collège de la Reynerie où elle a obtenu les encouragements pour son premier trimestre - par son professeur d'éducation physique, Elodie Woock.
JOURNÉE PORTES OUVERTES AU COLLÈGE REYNERIE
L'ex-internationale, quatre fois championne de France avec le TOAC puis le TFC, demi et quart de finaliste de la Coupe d'Europe avant de tenter une carrière en Allemagne, dirige la section sportive du collège de la Reynerie, avec Stéphane Audard (le frère du gardien de Lorient, Fabien) : « Le football a une place prépondérante à Reynerie, comme dans les quartiers en général. Mais les filles ont du mal à susciter le même engouement pour le foot féminin. Nous organisons avec le principal du collège une journée porte ouverte, pour laquelle des joueuses de la D1 féminine du TFC seront présentes. Des ateliers, des jeux, des animations seront organisés. Nous comptons beaucoup sur la présence des parents pour ce rendez-vous. Il faut briser les tabous. Ils existaient déjà à mon époque quand j'ai débuté dans la discipline. Pour avoir voyagé et connu le sport de haut niveau en Europe, je sais le retard pris en France. Le nombre de licenciées n'y représente qu'1/10e de celui de nos voisins allemands (800 000), à titre d'exemple. »
En tout cas, côté familial, Fayrouz n'a aucun tabou à briser. Ses plus fidèles supporters ne sont autres que ses deux frères et… son père Norredine Benyoub. Depuis qu'elle a 5 ans et qu'il a décelé sa passion pour le foot, il l'encourage (après l'école bien sûr) et rêve avec elle qu'elle atteigne le haut niveau avec l'équipe fanion et pourquoi pas aussi l'équipe de France, dont les sections jeunes du club toulousain sont les pourvoyeurs.
Krim Khetah Article paru le 14/03/2007 La Dépêche
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