ALLEZ LES VIOLETTES

LA CHARENTE LIBRE

Le deuxième déplacement consécutif de Soyaux (après un 0-0 à Saint-Brieuc), s'est aussi soldé par un nul. Un nul heureux quand on sait que dès l'entame de rencontre, Peruzzetto, seule aux abords de la surface, hérite d'un ballon dévié par la défense sojaldicienne, et arme une frappe qui trouve le montant extérieur de Stribick, qui n'avait pu que constater les dégâts (6).
Les Toulousaines, dont le maintien n'est toujours assuré, pressent, mais se heurtent à une solide défense visiteuse. Soyaux subit, joue en contres, qui, s'ils ne sont pas menaçants permettent des coups de pied arrêtés, dont on sait qu'ils débloquent souvent des situations épineuses. Ceux bottés par Meilleroux trouveront Pons sur leur trajectoire (18, 27).
Le score est resté vierge au repos, il le sera encore au terme d'une deuxième période où le TFC va prendre un ascendant évident. Perruzzetto, encore elle optera pour la solution individuelle (48e) sur un contre qui aurait pu être déterminant, si Castera absolument seule au second poteau, avait hérité de l'altruisme de sa coéquipière. Ce sera le cas dans la minute suivante, mais Castera envoie elle aussi sa tentative loin du but de Stribick.
Soyaux est à la peine et le TFC en manque d'assurance et de réalisme. L'un et l'autre donnent un nul, peut-être immérité pour les Toulousaines, mais dont le coach de Soyaux, Jean Paredes a su se contenter: «Prendre des points en déplacement, a fortiori au TFC, dont le classement ne reflète pas du tout la vraie valeur, n'est jamais décevant. Ce qui l'est par contre, c'est le manque de fluidité dans nos enchaînements. Notamment en première période, où sur quelques opportunités, nous avons manqué de patience dans notre préparation pour inquiéter davantage que nous l'avons fait cette bonne équipe du TFC. Le rythme nous manque aussi à cause d'interruptions de compétition répétées et préjudiciables. Mais il faudra hausser notre niveau pour notre troisième match consécutif à l'extérieur le week-end prochain...».
Il le faudra en effet pour aller défier l'ogre juvisien sur ses terres dimanche.
Krim KHETAH