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18/09/2007
Revue de Presse
Jean Paredes avait mis en garde les Sojaldiciennes contre la propension des Toulousaines à faire tomber toutes leurs rivales dans un piège connu: le stratagème consiste à faire monter les latérales pour mieux les prendre à revers dans les couloirs. Les Charentaises se sont pourtant fait prendre quatre fois.
Ce fut tout d'abord un penalty qui permit aux Hautes-Garonnaises d'ouvrir la marque, malgré le plongeon désespéré de Stribick. Mais les Sojaldiciennes ne s'en laissent pas conter et si une carte d'état-major et le GPS étaient nécessaires pour trouver l'enceinte champêtre du stade de la Ramée et son entrée (le Stadium, coupe du monde de rugby oblige, avait été délaissé pour l'occasion), le chemin des filets n'avait, lui, rien d'inaccessible.
Preuve en est ce ballon en profondeur de Pascaud pour Franco qui se débarrasse de sa rivale pour crucifier Fromantin d'une frappe croisée à ras de terre. mais la joie charentaise est de courte durée puisqu'un premier raid de Julie Perruzzetto redonne l'avantage aux Toulousaines (2-1, 18e). Le début d'une longue chevauchée fantastique marquée par deux exploits individuels qui creuseront un écart rédhibitoire lors du second acte.
Pas de quoi occulter le tournant de la rencontre, survenu avant la pause. Un missile de Coton-Pélagie s'écrase sur la barre, et Bilbaut ne peut ajuster une tête que Fromantin détourne miraculeusement en corner ! Bilbaut sera plus heureuse à un quart d'heure de la fin, un contre favorable dans un duel gagné face à la gardienne adverse permettant de réduire la marque. L'addition s'était lourdement salée entre-temps (3-1, puis 4-1 par Julie Peruzzetto, dans les circonstances que l'on sait).
La messe était dite depuis longtemps, même si Soyaux regrettera ce coup franc de Billaud mal repoussé par Fromantin. Chanudet arrivera un dixième de seconde trop tard... D'où l'analyse de Jean Paredes: «Nous avons trop de lacunes en défense pour pouvoir ramener des points en déplacement. Nous avons payé notre passivité au prix fort face à des Toulousaines qui, sans être exceptionnelles, ont tiré un maximum de profit de leur réalisme offensif.»
Philippe ALARY
Le TFC sur de très bons rails
Les craintes de voir ses protégées se voir en haut de l'affiche après le nul obtenu à Juvisy se sont vite estompées pour Matthieu Vrilliard. Pugnaces, concentrées, elles ouvrent la marque sur un penalty obtenu par Dessalle qui avait bénéficié d'un excellent travail de Perruzzetto (incontestablement la joueuse du match).
Castera le transforme pour un avantage qui ne va guère durer.
Franco d'une frappe croisée égalise pour Soyaux qui n'aura pas le temps de savourer ce retour à la marque. Quasiment sur l'engagement en effet, Julie Perruzzetto s'échappe pour tromper Stribick (l'ex -gardienne toulousaine a passé une mauvaise après-midi), d'une frappe croisée.
La reprise se fera sous le signe de l'efficacité toulousaine. Partie de son camp dans une chevauchée dantesque, Perruzzetto, encore, résiste au retour Pascaud pour tromper une nouvelle fois la gardienne sojalcienne.
Très efficaces en contre, les Violettes trouvent encore la faille sur cette phase de jeu par… Perruzetto, décidément intenable hier.
Malgré une réduction du score de Bibault, en force, et un sauvetage de Faure devant Morel, le TFC va tenir son deuxième succès en trois matches.
De quoi voir le déplacement à La Roche-sur-Yon sous les meilleurs auspices. « Pas trop quand même, restons concentrés », confiait un entraîneur toulousain heureux.
Krim Khetah La Dépêche du 17/9/2007
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