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24/03/2009
Revue de Presse
Le TFC se rassure
Après la très large défaite subie dimanche dernier en challenge de France (6-2 contre Montpellier), Matthieu Vrilliard attendait une réaction de son équipe, et même si le TFC ne ramène qu'un résultat nul après avoir mené au score, le coach toulousain était plutot satisfait de la réaction d'orgeuil collective : « J'ai volontairement reconduit le même groupe et je ne regrette pas ce choix. Les filles ont fait un bon match et se font malheureusement rejoindre sur un coup de pied arreté. J'ai retrouvé un groupe conquérant qui se rapproche de son meilleur niveau, même si il reste encore des points à améliorer. Mon équipe m'a prouvé qu'elle avait du caractère ». Les Violettes ont désormais quinze jours de repos avant la réception de St Etienne
La dépêche du 23/3/2009
SOYAUX OFFRE LE NUL À SON PUBLIC FACE À TOULOUSE
Menées au score, les Sojaldiciennes ont su revenir face à Toulouse pour décrocher leur deuxième match nul de la saison
Un nul (1-1) entre Soyaux et Toulouse a conclu la fête du foot féminin, organisée, hier, toute la journée, à Léo-Lagrange. Après une première mi-temps d'observation, la seconde s'est décantée suite à l'ouverture du score des visiteuses (48). Revenues à égalité (65), les Sojaldiciennes ont offert à leur public une fin de match excitante malgré leur effectif réduit à 10.
L'ASJ Soyaux a réussi son opération séduction. Une soixantaine de gamines de clubs charentais ont échangé la balle le matin. Et 350 personnes se sont pressées au stade l'après-midi. Sur la pelouse: Soyaux-Toulouse, affiche comptant pour la seizième journée de D1, disputée si l'on en croit le nul du match aller (2-2).
Scénario similaire pour le match retour, même si les Soljadiciennes ont tout tenté dans les dernières minutes pour accrocher les quatre points de la victoire. Seuls deux viennent se rajouter dans leur cagnotte, mais ce nul a une saveur particulière pour elles. Il a été décroché après qu'elles aient été menées et ça, ce n'était pas arriver depuis le 5 octobre dernier pour… Toulouse-Soyaux.
Neuvièmes à égalité de points avec les sixièmes
C'est la Haute-Garonnaise Marie-Pierre Castera qui ouvre les hostilités à la 48e après avoir été lancée par Anne-Marie Banuta. Sortie trop tôt et trop haut, Laëtitia Stribick est battue. Marie-Pierre Castera, seule devant les filets, fait glisser le ballon dans les cages d'une frappe croisée.
Ce premier but sonne le réveil des attaques. C'est Toulouse qui se crée rapidement (54e) une autre occasion. Marie-Pierre Castera, à nouveau, bat, Laëtitia Stribick, très haute. Marjorie Lacroix sauve in extremis Soyaux en déviant la balle sur la ligne.
Le palpitant est véritablement au taquet sur le banc et dans les tribunes. Une nouvelle défaite sojaldicienne compliquerait sérieusement la fin de saison dans l'espoir du maintien.
Charlène Karsenti appelle ses camarades à la révolte dès la 56e, après une longue passe centrée de Claire Germain, l'attaquante fait se coucher la gardienne.
Il faut attendre la 65e pour savourer le but sojaldicien. Marjorie Lacroix frappe un coup franc sorti par la gardienne Fromantin, le ballon revient dans les pieds de Charlène Karsenti qui contrôle, frappe et place le ballon dans la lucarne. Le public exulte.
Mais à l'heure des rêves, les espoirs se réduisent avec la sortie prématurée de Charlotte Bilbault (70e), blessée au genou. Sur le banc, plus de remplaçante, le coach a choisi d'utiliser tous ses jokers avant l'heure de jeu. Soyaux est en infériorité numérique.
Mauvais présage? Non. Miracle du domicile? Peut-être. Les filles du trio Charbonnier, Constantin, Conjeaud tiennent et font même le jeu. La plus belle action est certainement réalisée à la 86e. Une passe en profondeur de Marina Pascaud parfaitement dosée pour Coralie Chanudet, seule plein axe, qui tente une bicyclette mais ne contrôle pas la balle… Dommage, ç'aurait été certainement le plus beau but de sa carrière.
Comptablement ce nul ne change rien. Au classement, après la défaite du PSG à Saint-Etienne, Soyaux reste 9e mais est à égalité de point avec les Parisiennes, 6e. Seul le goal average départage quatre équipes.
Christophe Charbonnier. «Ce qui est agaçant c'est que l'on commence à jouer une fois menés. Ce qui est encourageant c'est que l'on revient au score, cela ne nous était pas arrivé depuis le match aller face à Toulouse où menée 2-0 on revient à 2-2. Sinon, on ne peut pas reprocher grand chose aux filles. Elles ont montré de la volonté à aller de l'avant, la preuve qu'on joue habituellement avec le frein à main. Les filles se sont arrachées. Ce serait bien que nos problèmes s'arrêtent car encore on perd Charlotte (Bilbault) après que je me sois défait du banc pour donner un nouveau souffle et égaliser.»
CHARENTE LIBRE
Les filles arrachent un match nul précieux en vue du
Une égalité si précieuse
Charlène Kersanti a le don pour marquer des buts importants. L'ex- Tourangelle avait lancé la saison de Soyaux en inscrivant le premier but lors de la rencontre inaugurale contre Saint Etienne. Hier, entrée en fin de première période, elle a permis à Soyaux d'obtenir un nul synonyme de deux points particulièrement précieux en vue du maintien.
Pendant longtemps on a pourtant cru assister au remake de bien des matches précédents. La première période, très équilibrée, se révèle pauvre en occasions des deux côtés : les deux équipes se disputent la maîtrise du ballon dans l'entrejeu.
Solides défensivement, les Sojaldiciennes se montrent aussi empruntées en attaque qu'à l'ordinaire, incapables même de mettre un ballon de corner devant la cage de Fromentin. L'ASJ a du mal à mettre le ballon à terre, alors que Toulouse semble mieux enchaîner avec Kramo, Dessalle et Chatelin. Une seule fois Soyaux se trouvera en position de tir, avec un décalage de Germain pour Bernard dont le tir trop mou ne pose aucun problème à la gardienne toulousaine (26e). Par contre, c'est beaucoup plus chaud à la 34e quand, sur une passe mal assurée de Pascaud pour sa gardienne, Banuto récupère le ballon et tire dans le petit filet extérieur.
Prise en contre
À la reprise, on croit revivre le scénario du dimanche précédent, avec des Sojaldiciennes plus entreprenantes qui se font prendre immédiatement en contre. Lancée à l'extrême limite du hors- jeu par Banuto, Marie- Pierre Castéra dribble Stribick et parvient à redresser la course de la balle dans les filets (0-1, 48e).
Dès lors, le match se débloque. Les Violettes manquent de peu d'enfoncer le clou. Castéra s'échappe à gauche, son tir contré par Stribick passe devant le but vide, avant d'être dégagé par Lacroix accourue en catastrophe (54e). Dans la minute qui suit, Kersanti voit sa reprise contrée, puis, à la réception d'une longue transversale de Germain, ne peut que pousser le ballon sur Fromentin. Sur la contre- attaque, Kramo tente le lob sur Stribick avancée, mais le ballon rebondit sur la barre (56e).
Coup de pied arrêté
Soyaux va s'en sortir sur un coup de pied arrêté. Lacroix oblige Fromentin à repousser sur sa barre un missile qui prenait la direction de la lucarne. Le ballon revient à Kersanti, qui contrôle calmement dans les six mètres avant d'armer un frappe lourde dans le coin opposé du but toulousain(1-1, 65e).
La dernière demi- heure va se révéler stressante pour Soyaux réduit à dix après la blessure de Bilbaut, le staff sojaldicien ayant consommé ses trois remplaçants à l'heure de jeu. Et pourtant, cette fois ci, les Sojaldiciennes bien regroupées ne vont pas laisser cette fois filer un résultat qui leur laisse les cartes en main pour le maintien.
L'ASJ n'a rien lâché face aux Violettes de Toulouse. (photo T. kluba)
SUD OUEST
12:24 Publié dans D2 | Lien permanent | Commentaires (0)
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