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29/11/2009

Revue de Presse

L'ASJ soigne la réception du TFC

Avec la réception de Toulouse, les Sojaldiciennes se voient offrir la possibilité de s'installer dans la première partie du classement. Mais rien ne sera facile, tant nombre d'équipes semblent se tenir à pas grand-chose. Le Téfécé paraît constituer un adversaire d'un calibre comparable à celui de Soyaux. Le profil de performances des coéquipières de Marie-Ange Kramo s'apparente en tout cas à celui des Charentaises. Il faut donc s'attendre dimanche à une rencontre particulièrement serrée. Comme il le fait deux fois par saison, le club sojaldicien met les petits plats dans les grands à l'occasion de la venue des Violettes : à 13 h, de jeunes joueuses disputeront un plateau, puis les percussionnistes de Bunda Blanca se chargeront de faire monter l'ambiance. A 14 h 30, Emmeline Ragot arrivera au stade pour donner le coup d'envoi du match à 15 h. La championne du monde VTT participera d'ailleurs aux côtés de joueuses des deux équipes à une séance de dédicaces à l'issue de la rencontre.

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Jennifer Maïer, milieu de terrain de l'ASJ s'affirme cette année comme l'un des moteurs de l'équipe. C'est le résultat de ses expériences sportives

Et Jennifer a fait sa mue

Mine de rien, cela fait déjà sept ou huit ans qu'elle fréquente les terrains de D1. Jennifer Maïer, discrète milieu de terrain, représente aujourd'hui un trait d'union entre deux pages de l'histoire de Soyaux. Rarement considérée comme une titulaire indiscutable par le passé, elle est toujours là, et à 24 ans, le meilleur semble à venir. « Elle a fait partie de la grande équipe de Soyaux, celle des Diacre, Rosdakowska, Herbert, Petit, rappelle l'entraîneur Bernadette Constantin. Ce n'était alors pas facile de faire sa place dans un tel groupe. » Maturité

« Je n'ai jamais été vraiment constante, avance l'intéressée pour expliquer sa relative transparence. Et puis mon problème, cela a toujours été de me poser 10 000 questions en permanence. J'ai toujours douté de moi. Je ne suis pas du genre à percuter ou à prendre ma chance. D'ailleurs, en sept ans, j'ai dû marquer deux buts ! » Son entraîneur confirme : « Techniquement et tactiquement, Jennifer a toujours été une bonne joueuse. Ce qui lui manquait, c'était la confiance en elle.

Sa mue, Jennifer Maïer l'a peut-être accomplie l'an passé, lorsqu'elle a décidé de s'exiler outre- Atlantique. Aimantée par les racines de son père américain et conquise par les récits de ses coéquipières Nord- Américaines d'alors, Wanda Rosdakowska et Imani Dorsay, elle a accompli son voyage initiatique, celui dont on revient transformé : « Mon employeur, le Crédit Agricole, m'a permis de prendre une année sabbatique. Je suis partie aux États-Unis pour améliorer mon anglais. Je me suis retrouvée dans une fac d'un coin vraiment perdu du Mississipi ! »

Dans ce contexte peu familier, la jeune femme s'est découvert des facultés d'adaptation. Et si elle en est revenue bilingue, elle n'a pas non plus perdu son temps en se frottant aux rudes joutes du championnat de D2 universitaire US : « Techniquement, c'est moyen. Mais j'ai vraiment beaucoup appris au niveau athlétique. Tout est basé sur le physique. Et la mentalité des filles là-bas est différente d'ici : ce sont des bosseuses qui ne se plaignent jamais. Elles prennent un coup, elles se replacent aussitôt. »

Celle que Bernadette Constantin décrit comme « une numéro six travailleuse » s'est aguerrie au travers de cette aventure sportive et humaine, et arrive aujourd'hui à maturité : « On le sent dans le jeu au fil des matches, affirme Dédette. Jennifer devient un élément moteur de l'équipe. "

SUD OUEST

TFC: priorité au jeu

Les Toulousaines se déplacent à Soyaux, dimanche.

Depuis plusieurs semaines, les Toulousaines peinent à produire un jeu de qualité. La dernière victoire contre Saint-Étienne (1-0) acquise uniquement grâce aux ressources mentales des « Violettes » illustre parfaitement cette lacune. « Les matchs contre le PSG et Lyon nous ont fait du mal, reconnaît l'entraîneur Matthieu Vrilliard. A vouloir les empêcher de mettre en place leur jeu, nous avons perdu temporairement notre capacité à en produire. Notre priorité sera de recommencer à pratiquer un football de qualité en maîtrisant mieux le ballon que lors de nos dernières sorties. » En face, le TFC retrouvera une formation de Soyaux invaincue depuis le début de saison sur son terrain, y compris face à Montpellier (1-1). « Personnellement, je n'ai encore jamais gagné en Charente, reprend le coach toulousain. Je sais que, potentiellement, mon équipe est supérieure. Mais encore une fois, la réalité du terrain diffère souvent de la théorie, et si nous voulons la victoire, il faudra que l'on s'en donne les moyens ».

Christine Gazzin, sérieusement touchée à la cheville contre les Stéphanoises, devrait être remplacée dans le groupe par Anaïs Arcambal. Pour la première fois de la saison, Matthieu Vrilliard et son staff seront amenés à faire un choix entre Marine Fromantin et Karima Benameur pour garder le but toulousain.

La Dépêche du 27/11/2009 Luc VERNERET

 

11:05 Publié dans D2 | Lien permanent | Commentaires (0)

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