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20/04/2010

Revue de Presse

Les Toulousaines piégées

À la lutte pour le maintien, Soyaux a replongé des Toulousaines convalescentes dans leurs doutes.

Après seulement une minute de jeu, Soweif enroule un coup-franc excentré côté gauche, détourné par Benameur sur sa barre, avant que Tandia ne finisse le travail. Les visiteuses insistent et, avec l'appui du vent, gênent considérablement le TFC dans sa relance en exerçant un pressing très haut. Habituellement inspirées dans le jeu, les « Violettes » ne se montrent dangereuses que sur coups de pied arrêtés, à l'image d'une tentative de Cugat déviée en corner par Dodille (21e).

Contrairement à dimanche dernier contre Saint-Brieuc, Toulouse n'aura pas de réaction positive après la pause. Les meilleures occasions sont même pour Soyaux. Boilard expédie un missile sur la barre (49e), puis Ngono Mani croise trop son tir (75e) et, enfin, Bernard se heurte au poteau (88e). Sans briller mais en faisant preuve d'une discipline tactique exemplaire, Soyaux réalise la bonne opération. Matthieu Vrilliard, l'entraîneur toulousain ne cachait pas sa déception : « Nous avons manqué d'engagement, de lucidité et d'ambition. Il faut savoir se remettre en question chaque semaine. J'ai l'impression qu'une seule équipe voulait jouer au football. »

La Dépêche du 19/04/2010 Luc Verneret

Et ce n'est pas cher payé

Les Sojaldiciennes ont dominé de la tête et des épaules leur adversaire hier à Gaillac. Elles n'ont jamais été inquiétées par les Toulousaines.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le score est paradoxalement flatteur pour une formation toulousaine dominée de la tête et des épaules - au propre comme au figuré d'ailleurs, à l'image du supplice enduré lors de chaque duel avec la remarquable Siga Tandia - par une équipe de Soyaux qui laissé une formidable impression au public gaillacois.

D'une semaine à l'autre, nul n'a reconnu celles qui avaient tant donné de fil à retordre à Saint-Brieuc (3-1) du côté de la Ramée. Ni Chatelin ni Castera, pourtant capables de fulgurantes accélérations dans l'intervalle, n'ont été, faute de munitions, utilisées à bon escient. Et même l'ouverture du score pour le moins prématurée par les Sojaldiciennes ne saurait s'inscrire au chapitre des circonstances atténuantes : Tandia, telle la panthère noire, surgit en effet au bout de 90 secondes à peine pour pousser un ballon mal renvoyé par la gardienne de Toulouse au fond des filets. Un but parfaitement valable bien qu'accordé en deux temps par la préposée au sifflet, avec l'approbation d'un de ses juges de touche, mieux placé.

Six occasions franches

Mais c'est bien le contenu qu'il faut retenir de cette confrontation porteuse de bien des espoirs au moment où s'amorce le sprint final. Tel un périmètre de sécurité verrouillé à double tour, les Charentaises ont interdit tout accès à leur surface de réparation. Seule Aurey Cugat a eu la possibilité de prendre en défaut (20e) l'arrière-garde de Soyaux. Une opportunité qui ne pèse pas bien lourd au regard des six occasions franches que se sont procurées les protégées de Corinne Diacre et Bernadette Constantin.

On citera par exemple ces deux missiles (le premier de Boilard, le second de Bernard) respectivement renvoyés par la barre transversale et le poteau alors que Benameur était battue. Un après-midi à vite oublier côté toulousain, d'autant que l'option de la décentralisation dans l'illustre fief viticole tarnais n'a trouvé qu'un bien faible écho auprès du public.

Sud Ouest le 19/04/2010 Philippe Alary

 

07:47 Publié dans D2 | Lien permanent | Commentaires (0)

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