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16/12/2010
D2 : Madjid Alliche (Muret) : « On doit plier 'boutique' »
Deuxième derrière Monteux, Muret a concédé le nul dimanche face à Claix alors que les Murétaines menaient 2-0. Madjid Alliche, le coach, est "frustré" de ce mauvais résultat.
Madjid, après avoir mené 2-0, vous vous faîtes rejoindre à la 96e minute par Claix, que s'est-il passé ?
En première mi-temps, on doit plier boutique, on a tout ce qu'il faut pour le faire mais on ne le fait pas en ne mettant que deux buts. En première période, Claix ne nous inquiète pas du tout car on a été largement au-dessus même si on n'a pas eu plus de rythme que ça.
On a fait preuve d'un manque de réalisme, puis en seconde mi-temps on est, quand même, pénalisé par l'arbitrage. On prend un but à cause d'une faute commise sur notre gardienne. Il n'y a pas de cartons, pas de remise en question du centrale et de la touche à droite qui ne lève pas deux hors jeu. C'est frustrant surtout quand on prend l'égalisation à la 96e minute.
Malgré tout en seconde mi-temps on a reculé, on n'a pas été transcendant, on n'a pas eu de réaction, on n'a pas continué à produire ce qu'on avait produit en première mi-temps, on a manqué de mental. Je peux comprendre que l'arbitrage ait pu déstabiliser les joueuses mais ce n'est pas une excuse.
Il y a beaucoup de regrets ?
Oui, surtout quand on voit les résultats de nos poursuivants. On peut avoir des regrets quand on voit Albi faire 1-1 contre Besançon. Et puis en cas de victoire, on pouvait aussi rester à un point de Monteux.
Si on revient sur le début de saison, neuf matches, cinq victoires, quatre nuls, c’est satisfaisant ?
Ce n’est pas mauvais. On est toujours invaincu mais on a laissé des points bêtement. Notre infirmerie est aussi bien remplie car on a six blessées importantes.
En première mi-temps, on doit plier boutique, on a tout ce qu'il faut pour le faire mais on ne le fait pas en ne mettant que deux buts. En première période, Claix ne nous inquiète pas du tout car on a été largement au-dessus même si on n'a pas eu plus de rythme que ça.
On a fait preuve d'un manque de réalisme, puis en seconde mi-temps on est, quand même, pénalisé par l'arbitrage. On prend un but à cause d'une faute commise sur notre gardienne. Il n'y a pas de cartons, pas de remise en question du centrale et de la touche à droite qui ne lève pas deux hors jeu. C'est frustrant surtout quand on prend l'égalisation à la 96e minute.
Malgré tout en seconde mi-temps on a reculé, on n'a pas été transcendant, on n'a pas eu de réaction, on n'a pas continué à produire ce qu'on avait produit en première mi-temps, on a manqué de mental. Je peux comprendre que l'arbitrage ait pu déstabiliser les joueuses mais ce n'est pas une excuse.
Il y a beaucoup de regrets ?
Oui, surtout quand on voit les résultats de nos poursuivants. On peut avoir des regrets quand on voit Albi faire 1-1 contre Besançon. Et puis en cas de victoire, on pouvait aussi rester à un point de Monteux.
Si on revient sur le début de saison, neuf matches, cinq victoires, quatre nuls, c’est satisfaisant ?
Ce n’est pas mauvais. On est toujours invaincu mais on a laissé des points bêtement. Notre infirmerie est aussi bien remplie car on a six blessées importantes.
« Un pourcentage de 93 ou 94% d'assiduité à l'entraînement »
L’objectif reste toujours la montée en D1 ?
C’est l’objectif de départ. On a fait une belle saison l’année dernière, j’avais dit que le plus dur serait de le prouver la saison suivante, aujourd'hui on est toujours dans les deux premiers. L’objectif reste la montée, il y a le potentiel, l’envie, le groupe est de qualité. Elles ont l’esprit pour ça, elles bossent pour ça, j’ai un pourcentage de 93 ou 94 % d’assiduité à l’entraînement, ça prouve qu’elles ont envie.
Qu’est-ce qui vous manque pour être encore un peu plus haut ?
La régularité, le mental. Peut-être un peu plus d’expérience car elles sont jeunes, je n’ai que deux ou trois cadres.
Vous avez envie de travailler dans la durée avec ce club ?
Bien sûr après il faut nous donner les moyens. A notre niveau, on aimerait avoir un terrain avec un effectif plus important. Le club n’y est pour rien, c'est la ville qui doit mettre les moyens matériels ensuite le club suivra. Me concernant, on verra à la fin de saison, mon objectif c’est de monter. Si on monte tant mieux. Je ne sais pas si je resterai, ce n’est pas ma préoccupation, j’ai signé pour une année de plus (ndlr : Majid Alliche est là depuis deux ans à Muret), j’irai jusqu’à la fin de mon contrat.
Les moyens sont insuffisants ?
Oui en ce qui concerne les moyens financiers. Le foot féminin n’est pas plus reconnu que ça. Sur le plan financier, c’est difficile car on n’a pas de primes, et on ne peut pas le nier, c’est toujours un facteur de motivation. On n'a pas non plus de terrains qui nous permettent de travailler sur la longueur, sur de la qualité, on s'entraîne le mardi et le vendredi. On a également le synthétique le jeudi, ce qui nous permet de travailler techniquement mais une fois par semaine ce n’est pas assez.
Recueillis par Thibault Simonnet
C’est l’objectif de départ. On a fait une belle saison l’année dernière, j’avais dit que le plus dur serait de le prouver la saison suivante, aujourd'hui on est toujours dans les deux premiers. L’objectif reste la montée, il y a le potentiel, l’envie, le groupe est de qualité. Elles ont l’esprit pour ça, elles bossent pour ça, j’ai un pourcentage de 93 ou 94 % d’assiduité à l’entraînement, ça prouve qu’elles ont envie.
Qu’est-ce qui vous manque pour être encore un peu plus haut ?
La régularité, le mental. Peut-être un peu plus d’expérience car elles sont jeunes, je n’ai que deux ou trois cadres.
Vous avez envie de travailler dans la durée avec ce club ?
Bien sûr après il faut nous donner les moyens. A notre niveau, on aimerait avoir un terrain avec un effectif plus important. Le club n’y est pour rien, c'est la ville qui doit mettre les moyens matériels ensuite le club suivra. Me concernant, on verra à la fin de saison, mon objectif c’est de monter. Si on monte tant mieux. Je ne sais pas si je resterai, ce n’est pas ma préoccupation, j’ai signé pour une année de plus (ndlr : Majid Alliche est là depuis deux ans à Muret), j’irai jusqu’à la fin de mon contrat.
Les moyens sont insuffisants ?
Oui en ce qui concerne les moyens financiers. Le foot féminin n’est pas plus reconnu que ça. Sur le plan financier, c’est difficile car on n’a pas de primes, et on ne peut pas le nier, c’est toujours un facteur de motivation. On n'a pas non plus de terrains qui nous permettent de travailler sur la longueur, sur de la qualité, on s'entraîne le mardi et le vendredi. On a également le synthétique le jeudi, ce qui nous permet de travailler techniquement mais une fois par semaine ce n’est pas assez.
Recueillis par Thibault Simonnet
Les Muretaines lors du déplacement à Besançon
20:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
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