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19/06/2011
Paul-Sabatier: les filles en veulent plus
Après treize longues années de disette, les footballeuses de l'université Paul-Sabatier (UPS) sont enfin redevenues championnes de France. À Montpellier, sous un soleil de plomb et devant quelques fidèles supporters, les protégées de Sylvain Blaise ont récupéré le titre hexagonal face à Grenoble sur le score sans appel de 3 à 0.
Les Iséroises effectuent pourtant une meilleure entame de match. Mais très vite, les Haut-Garonnaises parviennent à imposer leur jeu. Emmenées par leur buteuse Fanny Tenret (elle joue au TFC), auteur d'un triplé, les Toulousaines ne laissent finalement aucune chance à leurs adversaires. Les filles de l'UPS concluent ainsi parfaitement la compétition, marquée par un bilan exceptionnel : six victoires en six matches et trente buts marqués pour un seul encaissé.
Un parcours impressionnant que savoure leur entraîneur : « Je suis très fier de mes joueuses. C'est un groupe de qualité. Tout au long de l'année, elles ont fait preuve d'une grande implication. Leurs efforts ont payé. Et ; tous ensemble, nous avons vécu une superbe aventure. Mais ce n'est pas encore terminé. » En effet, dans quelques jours, les nouvelles championnes de France vont s'envoler pour la Turquie, direction Istanbul, pour disputer le championnat d'Europe universitaire prévu du 19 au 26 juin.
En Turquie, avec plaisir et ambition
Le tournoi réunira huit équipes, réparties en deux poules de quatre, avec la Turquie, le Royaume-Uni, la Pologne, la Russie et l'Allemagne avec trois délégations. Les deux premiers de chaque groupe valideront leur billet pour la finale.
Pour cet événement, Sylvain Blaise s'appuiera sur un effectif de seize joueuses, sans oublier quelques accompagnateurs : « Nous irons à Istanbul avec plaisir et ambition. De plus, c'est la toute première fois que l'université Paul-Sabatier participe à une telle épreuve. La concurrence s'annonce rude. Mais nous ne voulons pas faire de la figuration. Nous visons au moins une place sur le podium. »
Un beau challenge en perspective.
La Dépêche du 16/06/2011 Charles-Henri Oriol
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