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07/01/2013

Revue de presse de la 13ème journée

D1

Le TFC n'avait pas les armes

Les «Violettes» restent lanterne rouge sans la moindre victoire.

Pour ce match de gala, disputé à Castelnau d'Estrétefonds devant près de 700 spectateurs (dont Just Fontaine qui a donné le coup d'envoi), entre des «Violettes», lanterne rouge, sans la moindre victoire et des Lyonnaises, leader incontesté (douze succès en douze journées), cette rencontre des extrêmes devait être la fête du football féminin. Malheureusement, comme à l'aller (7-0), les Toulousaines ont encore vécu un dimanche après-midi cauchemardesque et une addition un peu plus difficile à digérer.

Pour Soraya Belkadi, ce choc face à l'ogre lyonnais était avant tout une préparation en vue de la réception ce dimanche de l'AS Saint-Étienne. Cependant, même si le score final ne laissait guère de place au suspense face «à ce qui se fait de mieux en club à l'échelle mondiale», la coach regrettait l'entame de match de ses protégées : «On savait à quoi s'attendre, notamment durant le premier quart d'heure. Mais les filles ont beaucoup trop regardé jouer leurs adversaires. Et face à de telles équipes, cela ne pardonne pas.»

L'OL sans pitié

Avec trois buts en douze minutes, les visiteuses, impressionnantes de facilité, se montraient sans pitié. En tout début de deuxième période, Delphine Chatelin, bien lancée en profondeur par Lilas Traïkia, stoppait légèrement l'hémorragie (46). Néanmoins, il en fallait beaucoup plus pour contrer le récital lyonnais.

Toujours en quête de leur premier succès, les «Violettes», qui ont désormais huit points de retard sur Arras, premier non-relégable, savent qu'elles n'ont plus le droit à l'erreur. Et ce week-end face à l'ASSE, les joueuses de Soraya Belkadi n'auront pas d'autres choix qu'une victoire. «J'espère que les filles sauront relever la tête.» Réponse dimanche soir.

La Dépêche du 07/01/2013 Charles-Henri Oriol

Toulouse 1 - OL 11. Sur une autre planète !

Il faut croire que le signe du… Lyon n’appartient pas à la constellation autour de laquelle gravitent des équipes appelées, comme Toulouse, à jouer le rôle de victimes expiatoires dès lors que se profile à l’horizon la venue de l’invincible « dream team » des bords du Rhône. Ainsi, les promues, sans doute paralysées par la renommée de leurs adversaires, n’auront tenu que sept minutes avant d’encaisser une première réalisation annonciatrice de l’avalanche à venir. Dickenmann, l’internationale suissesse, effectue un raid formidable côté gauche que Schelin, son homologue suédoise, bonifie en logeant le ballon sous le ventre de Déborah Garcia. Paradoxalement, la préposée à la défense du dernier rempart local ne sera pas plus ridicule que n’importe laquelle de ses coéquipières, mais, un peu à la façon d’un gardien de handball bombardé tous azimuts, les buts se compteront en presque aussi grand nombre que les arrêts. On citera bien volontiers celui inscrit de la tête par Schelin dans une position pourtant connotée du point de vue de la haute voltige. De même, on mettra en exergue la deuxième réalisation de Dickenmann (48e), et ce alors que Chatelin venait, enfin, de débloquer le compteur hautgaronnais. D’une certaine manière, les protégées de Patrice Lair, malgré un certain déchet à la finition, ont respecté de bout en bout leurs rivales en ne cédant jamais à la tentation de la facilité. On retiendra enfin cette réflexion d’un fidèle observateur du « mundillo » féminin au moment de quitter les tribunes du stade situé aux confins tarn-et-garonnais du département : « Il y avait autant d’écart entre Toulouse et Lyon qu’entre une équipe de Ligue 2 et une autre de Promotion Honneur »… Sans commentaire !

Le Progès du 07/11/2013

Les Rafettes chutent à domicile

Pour la reprise, après une courte trêve, les féminines du Rodez Aveyron Football avaient un gros morceau avec la venue de Juvisy, actuelle 3e de la poule. Et les Rafettes voulaient essayer de faire oublier leur dernière prestation à domicile où elles s'étaient inclinées 4 à 2 face à Yzeure. Mais face à une grosse armada, où plusieurs internationales évoluent, les Ruthénoises se sont inclinées 3 à 0. «C'est un score un peu sévère, analyse élodie Woock, la coach ruthénoise. On paie la courte trêve, on n'était pas en canne physiquement. Et on n'a pas su exploiter les ballons quand on les récupérait.» Si pendant les premières minutes le jeu était assez équilibré, rapidement, Juvisy partait à l'attaque, semant la panique dans la défense ruthénoise. Et la gardienne ruthénoise, un peu en retard, boxait le ballon des deux poings, mais hors de sa surface. Et Juvisy marquait son premier but sur penalty, dès la 15e minute. Dix minutes plus tard, Soubeyrand, de la tête, après un coup franc à l'entrée de la surface, permettait à Juvisy de faire le break. Rodez n'abdiquait pas et le public tremblait à la 31e minute quand la frappe puissante d'Haupais, des 25 m, frôlait le but de Juvisy. Rodez rentrait aux vestiaires, mené 2 à 0. «Après, c'est Juvisy, une très bonne équipe, explique élodie Woock. ça joue vite, très espacé. On les a peut-être trop regardées jouer, trop respectées. Quand on récupérait le ballon, on était souvent émoussées des efforts faits.» Dès la reprise, nouvel espoir dans les tribunes ruthénoises puisque, sur un coup franc, le ballon s'écrasait sur le poteau. Ensuite, pendant de longues minutes, Rodez faisait de l'attaque défense en permanence, ne parvenant pas à approcher des buts adverses. Et Juvisy continuait à attaquer et à être très dangereux. à la 78e, sur coup franc, c'était la barre transversale qui sauvait les Ruthénoises. Rodez continuait de se battre jusqu'au bout mais se heurtait à un mur blanc. Et dans les arrêts de jeu, après un ballon perdu le long de la ligne de corner, le ballon était remis en retrait pour Catala, qui marquait le 3e but. Malgré la défaite, les Ruthénoises n'ont pas à rougir de leur prestation et doivent continuer sur cette dynamique pour se maintenir dans ce championnat.

La Dépêche du 07/11/2013 F.P

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