ALLEZ LES VIOLETTES

D2

Le TFC en quête du déclic

Deux défaites en deux journées, la plus mauvaise défense de la poule C (7 buts encaissés) et une dixième place (sur douze) au classement.

Les mauvaises langues peuvent penser que le TFC féminin, relégué de D1, n’a pas encore chassé ses vieux démons de la saison passée. Mais pour la coach Soraya Belkadi, la page 2012-2013 est bel et bien tournée : «Certes, sur le plan comptable, nous n’avons pas démarré le championnat de la meilleure des façons. Néanmoins, contrairement à notre précédent exercice, nous marquons des buts. Sur ces deux premières journées, nous perdons sur des scores serrés. Il nous manque encore un déclic pour trouver la bonne carburation et, surtout, être beaucoup plus efficaces dans la zone de vérité.»

Battues 4-3 à Nivolas-Vermelle (Isère), puis 3-2 à domicile par Marseille FAMF, les «Violettes» ont sûrement péché par manque de maturité.

«Mon effectif a quelque chose d'exceptionnel»

Mais dans l’attitude, leur entraîneur peut compter sur un groupe humble et solidaire : «Mon effectif a vraiment quelque chose d’exceptionnel. Je n’avais jamais connu ça auparavant. Tout le monde tire dans le même sens. J’ai de l’ambition, elles aussi. Je suis très confiante pour la suite.»

Cette confiance, les Toulousaines en auront besoin dès demain (18 heures) pour un déplacement dans le Cantal, sur le terrain d’Aurillac-Arpajon (4e). «Pour enfin lancer notre saison, la victoire est impérative.» Mesdemoiselles, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

La Dépêche du 27/09/2013 Charles-Henri Oriol

D1

Muret. Cafiero : «Se mettre à l'abri au plus vite»

Lanterne rouge après avoir rencontré Juvisy, le PSG et Lyon, l’AS Muret enchaînera dimanche à Arras (15 heures) un quatrième déplacement consécutif. Avec l’espoir de lancer sa saison face à un concurrent direct au maintien, lui aussi défait à trois reprises. Marco Cafiero, le président, fait le point.

Maintenant que les trois grosses écuries sont derrière vous, peut-on dire que votre saison débutera dans le Nord ?

Oui, le championnat des petits va commencer et ce premier match face à un rival sera du coup notre premier test. Nous n’y allons pas pour jouer le nul. Avec trois descentes, l’objectif est de se mettre à l’abri au plus vite. En théorie, nous aurons besoin de cinq à six victoires pour nous en sortir.

Finalement, vous avez pu bénéficier d’un mois de préparation supplémentaire…

Je ne sais pas si on se prépare dans la défaite. Il est impossible de parler de positif après trois défaites. Néanmoins, au PSG, j’ai pu voir un changement de culture tactique et des progrès par rapport à l’an passé. J’espère que ces matchs nous aurons permis d’être plus solides.

Des rumeurs disent qu’en cas de relégation, l’avenir de la section féminine est compromis. Quel est votre avis ?

Les filles font partie des 36 équipes du club et sont aussi importantes que les autres. Beaucoup de choses ont circulé mais ne viennent pas de la direction du club. En interne, les dirigeants font des efforts qui ne se voient pas. Il n’y a pas de pression à avoir. Au vu de la qualité du championnat féminin, nous avons la possibilité de jouer en D1 alors à nous d’en profiter ! Si nous nous maintenons, tant mieux. Sinon, nous ferons tout pour y retourner tant qu’on nous permettra d’y accéder malgré les coûts élevés, et donc les efforts administratifs et financiers que cela représente. Il faut savoir que quand j’ai repris le club en 2004, 30 000 € étaient alloués à la section féminine. Aujourd’hui, c’est 140 000 €, soit un peu moins de 25 % du budget pour 104 licenciées sur les 600 que compte le club. Donc non, la section féminine n’est pas en péril ! Dans l’amateurisme le plus complet et en apprenant de nos erreurs, nous nous efforçons de la structurer du mieux possible en essayant d’avoir des gamines formées au club qui puissent jouer au plus haut niveau chez les seniors.

La Dépêche du 27/09/2013 Matthieu Gherardi