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14/01/2014

Débat - Foot féminin en MIDI PYRÉNÉES : il est où le problème ?

- Le site "Allez les Footeuses" ne fait que reprendre un article paru dans Foot 31 !!
Après libre à chacun de faire ses commentaires et sa propre interprétation, mais je ne suis pas certaine qu'un tel article (celui de Foot31) face avancer les choses. Comment peut on cautionner de tels ragots alors que la section féminine du TFC est en pleine mutation, que les choses évoluent dans le bon sens et qu'elle est soutenue par l'ensemble du Club!! Commencez à balayer devant vos portes avant de trouver l'herbe plus ou moins verte dans le pré du voisin !!
Continuez à faire évoluer le football féminin et essayez de travailler ensemble !!! Sandra le 14/01/2014

- Victor je m'indigne devant votre réponse ( tout d'abord votre adresse internet est très courageuse ...) De plus nous sommes là pour défendre le foot féminin. et de le faire progresser. Quand je lis cet article j'ai noté concernant Toulouse que ce qui était dit était faux, donc je donne une bonne info on ne peux pas laisser dire n'importe quoi. Je tiens à vous préciser que vous n'êtes pas sur Closer, Paris match and co ... (ce n'est pas du tout mes lectures !) Si vous n'êtes pas content de cet article adresser vous à Foot31 Frédéric Donat qui l'a écrit. Christine le 13/01/2014

- Ce site est toujours en train de remuer la merde !!!
Il n'est jamais prêt a unir les choses et les gens... Victor le 13/01/2014

Je vous réponds monsieur Marco Cafieiro le TFC est maintenant structuré, et les personnes qui sont en poste "font bouger les choses" mais il faut du temps pour bien le faire. Vous pouvez d'ailleurs voir les voeux des féminines C'EST UNE PREMIERE au TFC. Donc votre affirmation concernant le club est fausse.

Christine

En pleine progression, le football féminin est, presque malgré lui, en train de faire bouger les lignes d'un football régional qui semble, parfois, avoir bien du mal à accepter cette réalité. Après le conflit qui a opposé les filles de l'AS Muret, locomotives de notre département en D1, à leurs dirigeants, juste avant les fêtes, nous avons ouvert le débat. Et de se demander quelle place nous étions, tous, prêts à offrir à ces demoiselles ? Pour le moment, a priori, il leur faut encore jouer des coudes. (par Frédéric Denat)

A première vue, le football féminin dans la région Midi Pyrénées se porte bien. Avec deux clubs en D1, trois autres en D2 et un pôle espoir de préformation à Blagnac, pas mal de garanties semblent réunies pour faire de notre ligue une des leaders chez les filles en France. A priori seulement... Car en grattant un peu le verni, on s'aperçoit assez rapidement que le quotidien des footeuses est loin d'être rose. Si Muret, Rodez, Toulouse, Sainte Christie ou l'ASPTT Albi tentent, avec leurs moyens, de porter haut les couleurs régionales, peu y parviennent dans des conditions pérennes. Et celles qui s'y essayent se heurtent parfois à une réalité tout de même encore largement centrée sur les garçons.
Le conflit qui a opposé certaines joueuses de l'AS Muret à leurs dirigeants est peut-être représentatif de ce football traditionnel, pour ne pas dire traditionaliste, qui ne semble pas encore prêt à accepter l'intrusion de ces demoiselles dans son univers. Ou peut-être pas. A considérer qu'il s'agit d'un conflit comme il en existe partout, chez les filles comme chez les garçons. Sans entrer dans les détails des épisodes qui ont débouché sur l'exclusion de trois joueuses muretaines juste avant la réception du PSG à Clément Ader, une chose semble tout de même évidente après avoir écouté les unes et les autres : les filles ne se sentent pas considérées à leur juste valeur. Et il en est également de leur ancien coach, Sylvain Blaise, qui les a (r)amenées en D1 avant de les laisser entre d'autres mains quand la logique sportive et évidemment humaine aurait voulu qu'il les aide à obtenir le maintien.

Cafiéro : "Qu'on ne vienne pas dire qu'on ne les respecte pas car sinon on ne se serait pas endetté pour qu'elles évoluent en D1"

Dans un communiqué que l'actuel responsable de l'équipe universitaire féminine de Paul Sabatier a souhaité publier, et qu'il nous a adressé avant les fêtes, il venait en soutien de ses anciennes joueuses, solidaire de leurs revendications financières face à l'intransigeance de leurs dirigeants. Et de remettre en cause les engagements d'un club qui, par l'intermédiaire de son président, nous donnait sa vision des événements. Forcément différente. "Le budget pour nos 106 licenciées filles du club est supérieur à celui de notre pôle formation, précise Marco Cafiéro, et lorsque nous rentrons 100 000 euros de sponsoring pour les équipes masculines, nous n'en rentrons que 6 000 pour les féminines. La réalité est là et qu'on ne vienne pas dire qu'on ne les respecte pas car sinon on ne se serait pas endetté pour qu'elles évoluent en D1."
Mais bien davantage que quelques bons d'essence pour se rendre aux entraînements, le malaise nous parait reposer sur le positionnement de cette équipe féminine au sein du club, de sa vocation première. Et d'élargir le débat bien au delà de l'AS Muret en se souvenant par exemple de ce qu'il est advenu de l'équipe féminine du TFC, un temps en D1, aujourd'hui au même échelon qu'un village comme Sainte Christie ! Comme si, une fois au plus haut niveau national, et à l'exception notable de Rodez, nos féminines se délitaient. Comme si, confronté à certaines réalités sportives mais aussi économiques, leur projet ne tenait plus... ou faisait peur.

Ader : "Les clubs doivent s'interroger sur cette situation alors que nous n'avons jamais eu autant de joueuses de bon niveau dans la région"

Sans se prononcer sur le fond du problème muretain, Christophe Ader, le coach de Sainte Christie Preignan (D2), y voit néanmoins l'illustration d'une situation inquiétante : "Ce qui est arrivé à Muret peut se reproduire ailleurs. Si Muret descend, il n'y aurait que Rodez, en cas de maintien, comme point de chute au plus haut niveau pour nos meilleures joueuses. Les clubs doivent s'interroger sur cette situation alors que nous n'avons jamais eu autant de joueuses de bon niveau dans la région." Pour le moment, et en l'absence de volonté affirmée du TFC de réinvestir dans le domaine, la D2 parait être le niveau correspondant aux structures de nos clubs. Au dessus, la confrontation avec les Parisiennes ou les Lyonnaises brouille les cartes et certains esprits. "Nous avons contacté les joueuses de Muret qui ont été exclues du club, relance Christophe Ader, mais aucune n'a accepté notre challenge. Elles préfèrent ne plus jouer de la saison que de venir chez nous." Pourtant, contrairement à Muret, à Sainte Christie les garçons, en PL, et les filles, en D2, sont logés à la même enseigne, sans aucune prime ni rémunération.

Le jour où un entraîneur diplômé qui accède à la D1 féminine gagnera au moins autant qu'un autre entraîneur diplômé qui descend de CFA2

Même s'il existe, le problème tiendrait donc moins aux moyens financiers mis en oeuvre qu'à la pertinence du projet sportif proposé. "On a beaucoup de filles de qualité mais disséminées dans trop de clubs, souligne Christophe Ader. La logique voudrait que le TFC soit en haut de la pyramide et attire les meilleures. Ce n'est pas le cas, et cette incohérence pyramidale rend la situation difficile." Et Marco Cafiéro de poursuivre : "Tant que le TFC considérera que ce n'est pas son problème, et que la ligue refusera la mixité chez les jeunes on aura du mal à avoir une base et les filles vivront en vase clos, représentant un club dans le club. La solution pour un club comme Muret est de créer une école de foot féminine pour faire de la masse et avoir suffisamment d'effectif." Offrir un vrai projet de club à long terme quand on ne peut proposer actuellement qu'un projet d'équipe à court terme, c'est certainement une solution qui permettrait aux filles de se sentir complètement impliquées dans des structures où elles ont parfois trop tendance à faire bande à part, à appréhender en simples consommatrices. A moins qu'on ne les encourage insidieusement à se comporter de la sorte.... Les places sont chères, les budgets limités et les priorités encore très souvent orientées vers les garçons. Le jour où un entraîneur diplômé qui accède à la D1 féminine gagnera au moins autant qu'un autre entraîneur diplômé qui descend de CFA2 semble encore bien loin. Pourtant si cette différence se comprend et s'explique au niveau professionnel où les retombées économiques n'ont rien de commun, elle est plus difficilement défendable au niveau amateur. Et finalement, si tout partait de là ?       

Foot31

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