UA-65045354-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Vive le foot féminin | Page d'accueil | Juste une mise au point ! »

30/05/2011

Revue de Presse

schelin-a-inscrit-un-double-archives-stephane-guiochon.jpg

Schelin a inscrit un double / Archives Stéphane Guiochon

Les championnes d’Europe n’ont pas fait de détail en s’imposant largement contre Toulouse

Elles en avaient gardé

Une coupe d’Europe de la Champion’s League présentée devant les travées de la Fobio, c’est forcément une grande première si l’on songe qu’en football, seule la grande équipe de l’OM avait réussi la gageure d’honorer à ce stade le football français.

A la vue de toutes ces joueuses au talent immense, on pouvait alors se dire que le football bien pensé, bien léché et parfaitement orchestré, reste un sport bordé de plaisir. Et si les Toulousaines ont perdu gros dans la défaite (elles jouaient le maintien dans l’élite), le millier de spectateurs n’avait d’yeux que pour la Suédoise Schelin, l’élégante gauchère Dickenmann, la puissance Le Sommer ou encore les impériales défenseuses Renard, Petit-Franco, Viguier et Georges. Le ballon tournait à souhait, cherchant l’usure de l’adversaire : Scheling (22, 23) ne se posait pas de questions pour améliorer son capital buts alors que Dickenmann (34), sur un mouvement d’école, se rappelait au souvenir des téléspectateurs de la finale en réalisant une volée magistrale qui se logeait pleine lucarne (34). Abily, peu avant la pause (41), pliait le match s’il en était besoin.

Schelin et Dickenmann étant restées au vestiaire, les Lyonnaises enfonçaient définitivement le clou dès la 55e minute sur un lob astucieux de Bretigny... Avant de lever le pied, la fatigue aidant. Mais face à un tel adversaire, les Toulousaines restaient d’une fragilité accablante. La première occasion réelle survenait à la suite d’un rush de la saignante Lorgère qui perdait son face à face avec Bouhaddi (83). Entre temps, la gardienne des Violets s’était interposée avec bonheur sur des poussées des Gones (74, 75, 76, 88). Les Toulousaines allaient cependant sauver l’honneur sur coup franc, la frappe de Cogat se logeant pleine lucarne (83) : un but lumineux, un rêve accompli. La coupe d’Europe aux oreilles moins grandes que « l’autre » pouvait alors s’élever comme une offrande vers le public peu pressé de quitter le stade, comme un signe d’une journée réussie. Autant alors remercier les Lyonnaises pour ce cadeau royal.

Le Progrès de Lyon du 30/05/2011

Toulouse fait ses adieux à l'élite

Les championnes d'Europe écrasent le TFC (5-1), hier, à Montauban.

Il fallait tout simplement un miracle pour que les joueuses de Matthieu Vrilliard conservent leur place parmi l'élite lors de cette dernière journée. Même une victoire contre l'Olympique Lyonnais, champion d'Europe jeudi dernier et auteur d'un sans-faute en championnat (22 succès en 22 matchs), n'était pas synonyme de maintien en fonction des résultats des concurrents directs. Les Lyonnaises ont joué le jeu en amenant une équipe de très haut niveau et à la pause, avec un score de 4-0, l'affaire était entendue. Schelin par deux fois, Dickenmann et Abily se chargeaient d'anéantir les derniers minces espoirs toulousains. L'entraîneur rhodanien Patrice Lair pouvait alors faire tourner son effectif à la pause sans pour autant perturber son équipe. De leur côté, les « Violettes » n'ont pas lâché obtenant un match nul un partout sur le second acte, Cugat répondant en toute fin de partie au 5e but Lyonnais de Brétigny. Un lot de consolation bien faible pour une formation qui évoluera la saison prochaine en deuxième division. Mais cette descente du TFC ne s'est pas dessinée contre Lyon ou Juvisy il y a quinze jours. Elle sanctionne surtout une incapacité à battre ses concurrents directs lors de la phase retour notamment due à un manque d'efficacité et de réalisme.

Les absences très longue durée de joueuses essentielles comme Virginie Dessalle ou Solène Barbance ont également eu une grande influence sur cette phase retour difficile. Avec quatre victoires en championnat et une défaite de plus que les maintenus, Yzeure et Saint-Brieuc, Toulouse finit à la 11e place du classement.

L'improbable s'est produit. L'un des piliers de la première division féminine quitte l'élite. Il s'agit maintenant de préparer au mieux la saison prochaine afin de remonter rapidement.

La Dépêche du 30/05/2011 Luc Verneret

201105300405_w350.jpg

Les commentaires sont fermés.