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Asptt Albi assure pour sa première à domicile

Duel de début de saison rime souvent avec manque de perfection. Sur un terrain servant d’éponge, toutes les caractéristiques étaient réunies pour laisser place à un jeu rapide. Sur les coups de 15h, le coup d’envoi était donc donné, par Uros Spajic, joueur pro du TFC, invité pour l’occasion, par l’entraîneur adjoint de l’ASPTT, Goran Slijivic. C’était tout d’abord, aux Nîmoises, d’inquiéter St Jours (5e), avant que Maurice (Albi) y aille de son coup de tête (11e). Entre-temps, beaucoup de déchet. Ce n’est finalement que vers la 30e que les joueuses commençaient à se décomplexer, allant vers l’avant et se créant de réelles occasions de but. D’abord, par l’intermédiaire des Tarnaises, via Bornes (30e), Gouineau (32e) et Maurice, très remuante (38e).

Les Gardoises quant à elles, réagissaient sur un corner côté gauche, où Parasme, plaçait une volée juste au-dessus de St Jours (40e). L’arbitre sifflait donc la mi-temps après 45 premières minutes pauvres en jeu et en spectacle. Après une première mi-temps ponctuée par du déchet, la seconde s’annonçait quant à elle plus spectaculaire. Cinq minutes après la reprise, les Tarnaises allaient même ouvrir le score. Sur le côté droit du terrain, Laizet Lapagne accélérait et centrait au second poteau. Maurice n’en attendait pas tant, et d’une reprise du droit fusillait la gardienne gardoise (1-0). Tandis que le jeu reprenait, sous les chants toujours plus forts des supporteurs locaux, la pluie quant à elle décidait de s’immiscer. Et à l’instar de la mousson Indienne, le terrain se transformait en vraie patinoire. Une patinoire, qui n’empêchait pas les joueuses de se donner corps et âmes, à l’image de Peruzzetto (52’, 62’, 64’, 66’, 72’ et 73’) et Maurice (69’, 73’ et 83’) pour Albi et Girard (58’ et 79’) pour Nîmes. Le score n’ayant pas évolué durant les 40 dernières minutes, l’arbitre sifflait donc la fin du match, offrant par là même une seconde victoire en trois matchs à des Albigeoises «vigoureuses mais en manque réel de finition». A Daniel Welferinger, entraineur d’ajouter qu’ «elles méritent la victoire, même si tout n’a pas été aussi bon qu’on le souhaitait». Même Spajic a «apprécié ce premier match féminin qu’il voyait». A défaut d’une journée blanche, le jaune aura lui été de sortie.

La Dépêche du 30/09/2013 VR