ALLEZ LES VIOLETTES

Le TFC se rassure

Après la très large défaite subie dimanche dernier en challenge de France (6-2 contre Montpellier), Matthieu Vrilliard attendait une réaction de son équipe, et même si le TFC ne ramène qu'un résultat nul après avoir mené au score, le coach toulousain était plutot satisfait de la réaction d'orgeuil collective : « J'ai volontairement reconduit le même groupe et je ne regrette pas ce choix. Les filles ont fait un bon match et se font malheureusement rejoindre sur un coup de pied arreté. J'ai retrouvé un groupe conquérant qui se rapproche de son meilleur niveau, même si il reste encore des points à améliorer. Mon équipe m'a prouvé qu'elle avait du caractère ». Les Violettes ont désormais quinze jours de repos avant la réception de St Etienne

La dépêche du 23/3/2009

SOYAUX OFFRE LE NUL À SON PUBLIC FACE À TOULOUSE

Menées au score, les Sojaldiciennes ont su revenir face à Toulouse pour décrocher leur deuxième match nul de la saison 

Un nul (1-1) entre Soyaux et Toulouse a conclu la fête du foot féminin, organisée, hier, toute la journée, à Léo-Lagrange. Après une première mi-temps d'observation, la seconde s'est décantée suite à l'ouverture du score des visiteuses (48). Revenues à égalité (65), les Sojaldiciennes ont offert à leur public une fin de match excitante malgré leur effectif réduit à 10.

L'ASJ Soyaux a réussi son opération séduction. Une soixantaine de gamines de clubs charentais ont échangé la balle le matin. Et 350 personnes se sont pressées au stade l'après-midi. Sur la pelouse: Soyaux-Toulouse, affiche comptant pour la seizième journée de D1, disputée si l'on en croit le nul du match aller (2-2).

Scénario similaire pour le match retour, même si les Soljadiciennes ont tout tenté dans les dernières minutes pour accrocher les quatre points de la victoire. Seuls deux viennent se rajouter dans leur cagnotte, mais ce nul a une saveur particulière pour elles. Il a été décroché après qu'elles aient été menées et ça, ce n'était pas arriver depuis le 5 octobre dernier pour… Toulouse-Soyaux.

Neuvièmes à égalité de points avec les sixièmes

C'est la Haute-Garonnaise Marie-Pierre Castera qui ouvre les hostilités à la 48e après avoir été lancée par Anne-Marie Banuta. Sortie trop tôt et trop haut, Laëtitia Stribick est battue. Marie-Pierre Castera, seule devant les filets, fait glisser le ballon dans les cages d'une frappe croisée.

Ce premier but sonne le réveil des attaques. C'est Toulouse qui se crée rapidement (54e) une autre occasion. Marie-Pierre Castera, à nouveau, bat, Laëtitia Stribick, très haute. Marjorie Lacroix sauve in extremis Soyaux en déviant la balle sur la ligne.

Le palpitant est véritablement au taquet sur le banc et dans les tribunes. Une nouvelle défaite sojaldicienne compliquerait sérieusement la fin de saison dans l'espoir du maintien.

Charlène Karsenti appelle ses camarades à la révolte dès la 56e, après une longue passe centrée de Claire Germain, l'attaquante fait se coucher la gardienne.

Il faut attendre la 65e pour savourer le but sojaldicien. Marjorie Lacroix frappe un coup franc sorti par la gardienne Fromantin, le ballon revient dans les pieds de Charlène Karsenti qui contrôle, frappe et place le ballon dans la lucarne. Le public exulte.

Mais à l'heure des rêves, les espoirs se réduisent avec la sortie prématurée de Charlotte Bilbault (70e), blessée au genou. Sur le banc, plus de remplaçante, le coach a choisi d'utiliser tous ses jokers avant l'heure de jeu. Soyaux est en infériorité numérique.

Mauvais présage? Non. Miracle du domicile? Peut-être. Les filles du trio Charbonnier, Constantin, Conjeaud tiennent et font même le jeu. La plus belle action est certainement réalisée à la 86e. Une passe en profondeur de Marina Pascaud parfaitement dosée pour Coralie Chanudet, seule plein axe, qui tente une bicyclette mais ne contrôle pas la balle… Dommage, ç'aurait été certainement le plus beau but de sa carrière.

Comptablement ce nul ne change rien. Au classement, après la défaite du PSG à Saint-Etienne, Soyaux reste 9e mais est à égalité de point avec les Parisiennes, 6e. Seul le goal average départage quatre équipes.

Christophe Charbonnier. «Ce qui est agaçant c'est que l'on commence à jouer une fois menés. Ce qui est encourageant c'est que l'on revient au score, cela ne nous était pas arrivé depuis le match aller face à Toulouse où menée 2-0 on revient à 2-2. Sinon, on ne peut pas reprocher grand chose aux filles. Elles ont montré de la volonté à aller de l'avant, la preuve qu'on joue habituellement avec le frein à main. Les filles se sont arrachées. Ce serait bien que nos problèmes s'arrêtent car encore on perd Charlotte (Bilbault) après que je me sois défait du banc pour donner un nouveau souffle et égaliser.»

CHARENTE LIBRE

Les filles arrachent un match nul précieux en vue du

Une égalité si précieuse

Charlène Kersanti a le don pour marquer des buts importants. L'ex- Tourangelle avait lancé la saison de Soyaux en inscrivant le premier but lors de la rencontre inaugurale contre Saint Etienne. Hier, entrée en fin de première période, elle a permis à Soyaux d'obtenir un nul synonyme de deux points particulièrement précieux en vue du maintien.

Pendant longtemps on a pourtant cru assister au remake de bien des matches précédents. La première période, très équilibrée, se révèle pauvre en occasions des deux côtés : les deux équipes se disputent la maîtrise du ballon dans l'entrejeu.

Solides défensivement, les Sojaldiciennes se montrent aussi empruntées en attaque qu'à l'ordinaire, incapables même de mettre un ballon de corner devant la cage de Fromentin. L'ASJ a du mal à mettre le ballon à terre, alors que Toulouse semble mieux enchaîner avec Kramo, Dessalle et Chatelin. Une seule fois Soyaux se trouvera en position de tir, avec un décalage de Germain pour Bernard dont le tir trop mou ne pose aucun problème à la gardienne toulousaine (26e). Par contre, c'est beaucoup plus chaud à la 34e quand, sur une passe mal assurée de Pascaud pour sa gardienne, Banuto récupère le ballon et tire dans le petit filet extérieur.

Prise en contre

À la reprise, on croit revivre le scénario du dimanche précédent, avec des Sojaldiciennes plus entreprenantes qui se font prendre immédiatement en contre. Lancée à l'extrême limite du hors- jeu par Banuto, Marie- Pierre Castéra dribble Stribick et parvient à redresser la course de la balle dans les filets (0-1, 48e).

Dès lors, le match se débloque. Les Violettes manquent de peu d'enfoncer le clou. Castéra s'échappe à gauche, son tir contré par Stribick passe devant le but vide, avant d'être dégagé par Lacroix accourue en catastrophe (54e). Dans la minute qui suit, Kersanti voit sa reprise contrée, puis, à la réception d'une longue transversale de Germain, ne peut que pousser le ballon sur Fromentin. Sur la contre- attaque, Kramo tente le lob sur Stribick avancée, mais le ballon rebondit sur la barre (56e).

Coup de pied arrêté

Soyaux va s'en sortir sur un coup de pied arrêté. Lacroix oblige Fromentin à repousser sur sa barre un missile qui prenait la direction de la lucarne. Le ballon revient à Kersanti, qui contrôle calmement dans les six mètres avant d'armer un frappe lourde dans le coin opposé du but toulousain(1-1, 65e).

La dernière demi- heure va se révéler stressante pour Soyaux réduit à dix après la blessure de Bilbaut, le staff sojaldicien ayant consommé ses trois remplaçants à l'heure de jeu. Et pourtant, cette fois ci, les Sojaldiciennes bien regroupées ne vont pas laisser cette fois filer un résultat qui leur laisse les cartes en main pour le maintien.

L'ASJ n'a rien lâché face aux Violettes de Toulouse. (photo T. kluba)

SUD OUEST

Pour cette seizième journée transformée dimanche en journée de gala, l'ASJ veut une victoire de de référence

L'ASJ va jouer très gros

Soyaux doit mieux gérer le stress. (photo archives tadeusz kluba)

Il y a des matchs qui ne s'oublient pas... À Toulouse, l'ASJ avait failli signer un gros coup. Des occasions à la pelle et des buts contre le « Téfécé ». Pour un nul décevant (2-2) au final. « On était sorti du terrain avec un sentiment d'injustice, racontent Christophe Charbonnier et son adjoint Gérard Conjeaud. C'était probablement le match le plus aboutit de la saison. Et, ce que l'on a retenu, c'est l'expulsion de Marjorie Lacroix et sa suspension imméritée pour huit matchs ».

Dimanche, sonnera l'heure de la revanche. Soyaux a les moyens d'embêter le TFC. Sauf que les violettes toulousaines débarquent en Charente avec d'autres arguments : alors qu'à l'aller, elles se traînaient dans les profondeurs du classement, les Toulousaines tutoient presque les sommets, accrochées à la 4e place.

Et les filles de l'ASJ ? « On a le potentiel. Encore faudrait-il que l'on arrive à gérer nos matchs à domicile. On se met tout seul dans la panade, à cause d'erreurs individuelles. Peut-être une question de stress ».

Objectif affiché pour l'ASJ : la victoire, synonyme du « pas de géant vers le maintien ». Une victoire qui ne ferait pas de mal, avant d'aller se frotter à l'ogre lyonnais

ARTICLE SUD OUEST

Une fête autour du foot féminin est organisée toute la journée, demain, pour draguer et fidéliser les spectateurs à Léo-Lagrange

Sportifs, dirigeants et partenaires de Soyaux sont sur le pied de guerre pour faire de cette journée une réussite • photo Phil Messelet

Demain matin, une centaine de gamines crampons vissés au pied. Une comédie musicale pour animer les pauses de l'après-midi. Une rencontre au sommet entre Soyaux et Toulouse, à 15 heures, pour le compte de la 13e journée de championnat de D1.

Faire du foot féminin une fête populaire, le socialiste Léo Lagrange s'en serait réjoui, le stade Léo-Lagrange en sera le théâtre. Demain, l'ASJ Soyaux organise un «match gala pour promouvoir le foot pratiqué par les femmes et réunir tous les partenaires», explique le président Denis Bodi.

Et pour l'occasion, tout le monde est brieffé et sur le pied de guerre, sportifs comme dirigeants, même si Christophe Charbonnier, entraîneur des Sojaldiciennes confie que «les filles ne verront rien de la fête jusqu'à la fin du match. Elles se dissipent trop facilement».

Et ce n'est pas le moment, à l'heure de gagner des rencontres pour assurer le maintien, de s'éparpiller dans ce qui doit être une fête. Les locataires de D1 n'assisteront pas au Festifoot du matin réservé à leurs benjamines de 6 à 14 ans. Apercevront le coup d'envoi de leur rencontre à 15 heures donné par l'ex-Canari néo-Cognaçais David Marraud, mais ne verront pas la comédie musicale «Le roi lion» jouée par la comédie Arc-en-Ciel à l'heure des citrons. Par contre, elles profiteront de la fin du spectacle après la rencontre et participeront avec leurs homologues toulousaines à une séance de dédicaces.

Benoît Deroualle en chef d'orchestre

Une journée chargée, orchestrée depuis trois mois par le nouveau communicant du club, l'homme au micro, Benoît Deroualle. Le trentenaire vendéen, débarqué à Soyaux il y a deux saisons dans les bagages de sa compagne de capitaine Alexandra Rey, assure désormais toute l'animation du club.«Le deal était vous recrutez Alexandra, vous recrutez également Benoît» sourit-il.

Passionné de communication mais bardé de diplômes d'entraîneur fédéral d'athlétisme, il a trouvé sa place au sein du club. «Je suis l'adjoint d'Alexandra sur l'équipe des 13 ans où je m'occupe de la partie coordination et athlétique et depuis cette année Denis Bodi m'a demandé de me charger de la com' du club.»

Du site internet aux relations presse en passant par l'infographisme des affiches de match, Benoît fait tout pour pas un sou. «Gratuit! Pour le bonheur des filles» explique-t-il.

Flatté d'être à Soyaux, «un club à l'image prestigieuse en France», Benoît Deroualle avoue tout simplement avoir «l'esprit bénévole».

L'exemple sojaldicien copié

Alors organiser cette journée de gala, «faire les démarches administratives pour autoriser la tenue du Festifoot, la réalisation des affiches, le plan com' avec la presse et les clubs partenaires», c'est un plaisir. «A notre niveau, on devrait organiser ce genre de match tous les quinze jours, dès qu'on reçoit. En élite, on doit donner une image de marque, et Soyaux doit se démarquer en France pour que les autres clubs nous copient ensuite.»

Et déjà Juvisy s'est calé dans le pas charentais en organisant une journée festive pour la réception de Lyon demain. «Ça marche!» Pas de jalousie dans les paroles de ce grand brun, que de la fierté. «Ils ont repris l'idée du match en direct sur une radio comme nous on le fait sur Radio Attitude.»

Que du bonheur pour Benoît Deroualle dont le seul but est qu'on parle du football féminin. «Je trouve que cette discipline mérite mieux!»

Pour draguer le public, rien de telle qu'une journée comme celle de demain. Avec entrée gratuite pour les femmes, jeu gratuit du pronostic, grande tombola et autres recettes prolifiques de kermesse.

Grapiller la moindre minute d'attention d'un spectateur pour le séduire et le fidéliser tel est l'enjeu, hors terrain, de cette fête du foot «au féminin».

PROGRAMME. 10h-12h, opération Festiffot à Léo-Lagrange. 14 heures, prise d»'antenne de Culture sur Radio Attitude en direct du stade toute l'après-midi. 15 heures, coup d'envoi du match Soyaux-Toulouse donné par David Marraud ancien professionnel du FC Nantes. 15h45, extrait de la comédie musicale «Le roi lion». 16h45, séances de dédicaces avec la présence des joueuses de Soyaux et de Toulouse.

 Christophe Charbonnier (Soyaux). «Ce match contre Toulouse est très important au niveau comptable. Une victoire nous assurerait quasi le maintien. Si on en décroche deux d'ici la fin de saison, on serait tranquilles. On table sur Toulouse et Vendenheim pour empocher ces points, en sachant qu'on joue à domicile et que ce n'est pas l'endroit où l'on brille (...) Pour en revenir Toulouse, nous avons pas mal de regrets par rapport au match aller. On était revenu avec le nul (2-2) alors qu'on avait la possibilité de gagner. On avait dû faire le meilleur match de notre saison. C'est lors de ce match aussi qu'on avait perdu Marjorie Lacroix après un carton rouge. Elle avait pris huit matches! En fait, Toulouse a été le point de départ de tous nos ennuis. On espère qu'en les recevant on brisera la série... A part ça le groupe va bien. La défaite en Coupe face à Juvisy est digérée. C'est une défaite qui fait partie des défaites qu'on connaît, dues à nos erreurs. Si on ne commet pas de fautes, Juvisy ne va pas marquer, on les emmène aux penalties et là... Aujourd'hui, nous avons plus d'assurance au niveau du jeu et de sécurité mais on a perdu de l'allant offensif.»

Soyaux (8e,31 pts) - Toulouse (4e, 37 pts)

SOYAUX. Stribick, Germain, Tandia, Pascaud, Lacroix, Tandia, Rey, Chanudet, Morel, Dupuis, Dumont, Bencini, Bernard, Karsenti, Herpin.

 PRESSE CHARENTE LIBRE

Midi Libre du16/3

Les craintes de Sarah M'Barek se sont envolées dès l'entame de match. Ses protégées y ont fait preuve d'un réalisme et d'une homogénéité qui leur ont ouvert grand les portes des demi-finales. Un lob de trente mètres de Diguelamn en effet, sur une hésitation coupable de la défense toulousaine a inauguré un score fleuve (5-0) atteint avant la pause.
Qui l'eût cru face à une formation toulousaine qui s'était inclinée en entame de championnat, sur un 2-1 accroché face aux Montpelliéraines.

Ramos a corsé l'addition quatre petites minutes après l'ouverture d'un score, aggravé par Loze et Diguelman, avant la demi-heure de jeu. Aux abois, la formation de Matthieu Vrilliard, a tenté de colmater les brèches, mais n'a pu empêcher Lattaf d'y aller de son petit but avant la pause.
Un coup franc de Papaix sur la barre, repris victorieusement par Banuta, dès la reprise aurait pu laisser entretenir l'espoir dans les rangs toulousains. Mais un contre ultra rapide de Mamou Maamar, relayé par Delie est transformé en sixième but par Rubio à la conclusion de ce mouvement somptueux. Il a éteint le début de révolte toulousaine jusqu'au terme, même si Castera s'en est allée battre Philippe de près au terme d'un rush plein axe. Deux rencontres, deux victoires en 2008- 2009, outre un billet pour les demies, Montpellier a pris un sérieux ascendant psychologique sur son hôte avant le match retour de championnat... dans l'Hérault.

Krim KHETAH

Les Violettes éliminées, le Mans seule équipe de D2  en quarts

                                                                                Les 8èmes de Finale

             TOULOUSE / MONTPELLIER : (0-5) 2-6

Buts pour Toulouse : Anne-Marie Banuta 47' Marie-Pierre Castera 73'

Buts pour Montpellier : Ludivine Diguelman 2' 29' Charlotte Loze 4', 21' Hoda Lattaf 31' Léa Rubio 59'

STADIUM ANNEXE

Arbitres : LUGDIVINE CINQUINI, AURELIE LABADOT CADINOT, PATRICK LABADOT

TOULOUSE  : 1 Marine Fromantin 2 Marie-Joelle Kramo (13 Fanny Tenret 52') 3Delphine Chatelin ( 12 Manon Rouzies 60') 4 Jessica Margaretta 5 Virginie Dessalle (c) 6 Christine Gazzin (14 Laura Asensio 46') 7 Audrey Cugat 8 Marie-Ange Kramo 9 Anne-Marie Banuta 10 Marie Papaix 11 Marie-Pierre Castera Entr : Matthieu VRILLIARD

MONTPELLIER : 1 Laetitia Philippe 2 Marie-Laure Delie 3 Laura Agard 4 Hoda Lattaf (12 Marine Pervier 55') 5 Sabrina Viguier 6 Nora Mamou Maamar 7 Julie Soyer 8 Elise Bussaglia (13 Léa Rubio 46') 9 Elodie Ramos (c) 10 Charlotte Loze 11 Ludivine Diguelman (15 Marion Torrent 68')Entr : Sarah M'BAREK non utilisées : 14 Zohra Ayachi 16 Céline Deville

D1 entre elles

Soyaux-Juvisy : 1-3

Vendenheim-Nord Allier Yzeure : 0-3

D1 contre D2

Verchers-Saint-Brieuc : 0-1

Condé-Montigny : 3-2

Saint-Maur-Lyon : 0-8

D1 contre D3

La Véore-Saint-Etienne : 1-2

D2 entre elles

Le Mans-Gravelines : 1-1 (Le Mans vainqueur 8 tirs au but à 7)

16ème de Finale

MURET / TOULOUSE : 0-5

Midi Libre du 15/3/2009

Mercredi dernier, les 18 ans du MHSC ont obtenu leur billet pour les 1/4 de finale de Gambardella aux dépens de Châteauroux (3-0), à Baillargues.
On en attendra autant des féminines de Sarah M'Barek, cet après-midi, malgré le désavantage d'un nouveau déplacement dans le cadre du challenge de France (2-0 à Albi, lors de leur entrée en lice).
Il s'agira cette fois de Toulouse, là même où les Montpelliéraines ont ouvert victorieusement leur parcours en D1 cette saison (2-1), et face à un rival dont elles seront les hôtes pour le clôturer, le 7 juin. En attendant, il s'agit là d'un 8 e de finale de challenge, une épreuve tenant particulièrement à coeur au MHSC qui l'a déjà gagnée en 2006 puis 2007, à chaque fois aux tirs au but et aux dépens de l'Olympique Lyonnais.
Une fois encore, stage de l'équipe de France A et 19 ans oblige (plus un match universitaire), « l'effectif a été amputé de neuf filles tout au long de la semaine. On en a récupéré certaines ce matin (hier, ndlr), les autres nous rejoignant directement sur place », déplorait, hier, l'entraîneur héraultaise. Jeudi puis vendredi, les séances ont été réduites à cinq et six joueuses ! Mais il y en aura bien onze sur la pelouse du stadium annexe, aujourd'hui, pour contrecarrer « une équipe toulousaine qui a bien progressé au fil de la saison. L'effectif, dirigé par un entraîneur très investi, est jeune et s'appuie sur une bonne défense (5 e de D1, ndlr). Aussi je m'attends à une formation très regroupée derrière et prête à exploiter les situations de contre. Mais ils ont aussi une attaquante très forte, Tenret, une des trois ex-Montpelliéraines avec Lizzano et Roux. » Toulouse, 4 e juste derrière le MHSC, c'est préférable à l'OL qui figurait dans le même chapeau géographique. A Montpellier, dont l'objectif est la finale, de ne pas gâcher l'occasion.

Matthieu Vrilliard: «La coupe ? Du plaisir, aucune pression»

Dimanche dernier, les Violettes se sont rassurées en championnat grâce à une victoire, 2-1, contre la lanterne rouge Vendenheim. « J'ai retrouvé une équipe combattante mais pas encore assez appliquée, constate Matthieu Vrilliard, l'entraîneur. Jusqu'à la fin de la saison, notre priorité sera de proposer du jeu, du spectacle à chacune de nos sorties. »

Ce week-end, les Toulousaines changent d'air en s'attaquant au 8e de finale du challenge de France. Un beau défi les attend, plus relevé que le tour précédent contre Muret (victoire 5-0) puisque ce sont les Montpelliéraines qui se présentent au stadium. En ouvertures de la saison, cette équipe était venue s'imposer 2-1 en terre toulousaine et occupe à présent la troisième place du classement, avec 13 points sur le TFC. Un écart logique pour le coach toulousain : « Lyon, Juvisy et Montpellier évoluent dans un championnat à part. Mais, en coupe, tout peut arriver, l'exploit est possible. Pour nous, la saison est déjà réussie, ce n'est désormais que du plaisir. La pression n'est pas sur nos épaules mais sur celles des Héraultaises. L'important pour nous sera de ne pas avoir de regrets. »

Pour ce choc, Matthieu Vrilliard pourra compter sur les retours conjugués de Marie-Ange Kramo, Christine Gazzin ainsi que Laura Asensio et Flavie Lemaître (toutes deux en DH le week-end dernier).

La Dépêche du 13/3/2009