09/11/2011
Toulouse / Nîmes : 3-2
Pour faire un beau match il faut être deux, un bon arbitrage, ce fut le cas ce dimanche nous avons vu un bon Toulouse – Nîmes avec deux équipes qui n'ont jamais fermées le jeu et qui ont jouées.
Dès la 3ème minute Delphine Chatelin (impérial comme toujours) sur son aile gauche passait une joueuse puis la gardienne et centrait pour Sandra Maurice qui marquait dans le but vide.
A la 9ème minute c'est sur un superbe coup franc que Gaëlle Gayton égalisait. (1-1) A la 35ème pour Toulouse Sandra Maurice touchait le poteau . A la 61ème Emma Laizet Laplagne marquait (2-1) . A la 70ème Marine Cacciaguerra revenait à nouveau au score (2-2) . A la 72ème un pénalty justement sifflé par l'arbitre était tiré par Priscila Mustel qui tiré sur le poteau, mais à la 87ème Priscila donnait le but de la victoire sur un but bizarre ! La défense de Nîmes et la gardienne était passé et le ballaon rentrait à 2km à l'heure ! Il était dit que Toulouse devait gagner ! Christine
Comportements: Lors du match de D2 TFC / NIMES.
Les propos qui suivent se veulent être constructifs pour que le foot féminin ne ressemble pas à l' "autre" et sont "ressentis" personnellement même si dans les discussions d'après match il y a eu des convergences de vues dans le public :
- volontaire de la part des filles du TFC qui méritent cette victoire
affligeant d'un certain public criant sur l'arbitre et les joueuses de Nimes simplement pour s'oxygéner et sans objectivité (les Ultras peut-être)
- très bonne prestation de l'arbitre, serein et clairvoyant malgré la pression subie
- mal venu de la part de Matthieu qui a peut-être voulu recompenser le public pré-cité, plombant un peu l'ambiance et permis à l'arbitre de montrer qu'il n'etait pas non-chalant.
- exemplaire du coatch nimois qui a su à chaque fois reconcentrer sa troupe lors de sentiments d'injustice arbitrale
- excellent dans le coatching payant du TFC sur la droite avec technique posée et vision du jeu dans le dos de la défense des nimoises, fatiguée de porter le résultat.
Bravo aux Toulousaines qui sont doublement récompensées avec le faux-pas des adversaires directes au classement. Giacomo le 07/11/2011
13:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview après match Toulouse / Nîmes
Christine : un score de 3-2 pour Toulouse , personnellement je pense que le match nul aurait été mérité.
Emmanuel Gros : Je pense aussi j'aurai voulu surtout ramener des points pour récompenser le travail des filles car elles se sont battues pendant 90 minutes, on savait que ça allait être un match compliqué ça l'a été je suis déçu car on prends un but vers la fin même si elle rate un penalty juste après un notre égalisation je pense que 2 points aurait été sympa !
Le penalty
E : Il y a bien faute, mais je suis content que l'on prenne pas un rouge, car à Albi on n'avait eu double sanction et c'était très sévère.
La montée n'est pas notre objectif
C : J'ai vu une énorme progression par rapport à votre premier match contre Albi. Je pense que Nîmes peut se trouver dans les quatre premiers.
E : Ce n'est pas l'objectif on reste simple. On veut se maintenir dans un premier temps, les matchs viennent au fur à mesure, si après ça nous permet de finir le meilleur possible c'est l'objectif, car nous n'avons toujours pas d’installation à Nîmes pour travailler sereinement, pas de terrain d'entraînement ni de match.
Toulouse : Une année de reconstruction
Christine : c'est une victoire mais un match difficile pour Toulouse.
Matthieu Vrilliard : On savait que ce serait compliqué contre Nîmes c'est une équipe très difficile à manier et je l'a craignais et ça s'est confirmé cet après midi. Elle avait suivi un revers à Albi mais avec une expulsion très tôt dans le jeu. L'an dernier on les avaient rencontrer en challenge de France on va retenir l'essentiel : « on n'a gagné » On n'a alterné le moyen et le bon avec deux erreurs qui nous coûte deux buts mais c'est une victoire qui va construire plein de chose je crois.
C : Il y a eu un très beau match entre Delphine Chatelin et Mélanie Bussi
M : Mélanie Bussi est une joueuse très très intéressante à mon avis la meilleure joueuse du match aujourd'hui, mais le match dans son intégralité a été joli.
C : on n'a vu un match très plaisant car les deux équipes on jouées sans fermer le jeu.
M : Oui si on veut monter il ne faut pas refuser le jeu on n'a pris des leçons de notre descente de D1 on l'on n'a justement trop refusé le jeu . Je m'appuie aussi sur le dernier article de Bruno Bini ou il dit que l'on peut prendre peut être aussi 5 ou 6 buts contre Lyon mais on les prends aussi si on joue. Cette année on n'est sur une année de reconstruction on montera ou on ne montera pas mais on va essayer de produire du jeu et être agréable à regarder pour tout le monde
12:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2011
Equipe de France Militaire
En vu de préparer la coupe du monde qui aura lieu en Allemagne en juin 2012, l'équipe de France Militaire de football féminin se réunira au Centre National des Sports de la Défense à Fontainebleau du 07 au 10 novembre 2011 pour un stage de préparation.
Les joueuses et l'encadrement, tous militaires évoluant en division 1, 2 et DH y participeront.
Deux militaires de la région Midi-Pyrénées sont convoqués :
L'Etoile Sportive de SAINT-SIMON : Didier SUBTIL, préparateur des gardiennes de but et 2ème adjoint.
Etat-major Gendarmerie Mobile Toulouse
L'Association Sportive de MURET : Julie SIMON, joueuse.
Groupement de Gendarmerie départementale de Haute-Garonne
18:42 Publié dans Equipe de France | Lien permanent | Commentaires (0)
Revue de Presse
D1
Muret n'y arrive toujours pas
L'ASM s'incline à Vendenheim.
L'AS Muret ne décolle pas dans ce championnat. Huit journées disputées et déjà six défaites concédées, la dernière samedi après-midi sur la pelouse de Vendenheim. Menées 3-0 à cinq minutes de la fin, les protégées du coach Madjid Alliche sont parvenues à réduire le score par l'intermédiaire de Céline Fauré. Un but qui leur permet de rentrer en Haute-Garonne avec peut-être un peu moins d'amertume, mais le résultat est bien là. Dixièmes sur douze équipes au classement, les Muretaines ont désormais quatre points de retard sur le premier non-relégable, Rodez. Un mini-break qu'il faudra rapidement combler pour ne pas laisser le doute s'installer, même si la saison est encore longue.
Un match qui vaut très cher
Pour se rassurer, l'ASM pouvait regarder le calendrier et voir que la prochaine journée lui offrirait la réception de la lanterne rouge du championnat au stade Clément-Ader. Mais Hénin-Beaumont, si solide les saisons précédentes, s'est réveillé hier après un début de saison très compliqué. En écrasant Guingamp 6-0, les Nordistes ont quitté leur dernière place pour revenir à hauteur… de Muret. Les Haut-Garonnaises s'apprêtent donc à disputer un deuxième match capital d'affilée. Elles ont en tout cas une semaine pour oublier ce faux pas et se préparer au défi.
vendenheim 3 - muret 1
MT : 0-0.Arbitre : Karine Lasalle.
Pour Vendenheim: Schwartz (46e), Atamaniuk (73e) et Mula (83e).
Pour Muret: Faure (86e).
VENDENHEIM : Soret, Anstett, Sturm (Duteil 61e), Diawara, Meyer (cap.), Meflah, Haag (Atamaniuk 59e), Klughertz, Schwartz (Bovalo 68e),Boumrar et Mula. Entraîneur: Dominique Steinberger.
MURET : Fromantin, Simon, Ys, Asensio, Mitchai, Faure, Escoubeyron, Dany, Trevisan (cap.), Monicolle et Hamraoui. Fanny Tenret, Fage et Mamata. Entraîneur: Madjid Alliche.
La Dépêche du 07/11/2011 Luc VERNERET
Lourde défaite de Rodez
RODEZ : Fabries - Guitard (Pascal, 74e), Agard, Cabec, Ginestet (Alard, 59e), Calvié (cap.), Cugat, Chavaroche, Lemaître, Augis (Cance, 82e), Ayachi. Entraîneur : Franck Plenecassagne
18:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/11/2011
Matchs du samedi 5 et 6 novembre
Nous reviendrons demain sur cette journée
D1
8ème journée
Samedi 05/11/2011
VENDENHEIM / MURET : (0-0) 3-1 buts : Schwartz 46', Atamaniuk 73', Mula 83' pour Vendenheim Faure 86' pour Muret
Dimanche 06/11/2011
LYON / RODEZ : 7-0
SOYAUX / YZEURE : 2-4
HENIN BEAUMONT / GUIMGAMP : 6-0
JUVISY / PSG : 1-0
MONTPELLIER / ST ETIENNE : 4-0
D2 GROUPE C
7ème journée
Dimanche 06/11/2011
TOULOUSE / NIMES : (1-1) 3-2
70 spectacteurs
Buts : Sandra Maurice 3' Emma Laizet Laplagne 61' Priscila Mustel 87' pour Toulouse Gaëlle Gayton 9' Marine Cacciaguera 70' pour Nimes
Cartons jaune : Amelie De Regis 26' Christel Lengelez 71' pour Nimes
STADE DE LA RAMEE 1
Arbitres : OLIVIER N GUESSAN, YOAN FRILLAY, GASPARE VATTIATO
TOULOUSE : 1 Laëtitia Stribick 2 Pauline Papaix (12 Marina Kerrache 74') 3 Marie Papaix 4 Anaïs Arcambal (c) 5 Laurie Leguevaque 6 Jessica Margarretta 7 Laurianne Cervera (13 Nisrine Daoudi 85') 8 Manon Rouzies ( 14 Priscila Mustel 49') 9 Delphine Chatelin 10 Emma Laizet Laplagne 11 Sandra Maurice Entr : Matthieu VRILLIARD non utilisée : 15 Oriane Linge
NIMES : 1 Delphine Saez 2 Laura Meynier 3 Gaëlle Gayton (13 Marine Cacciaguera 62') 4 Christel Lengelez 5 Amelie De Regis 6 Marie Pierre Girord (c) 7 Maëli Roux 8 Melanie Bussi 9 Julie Parasme (12 Samira Tebbi 68') 10 Gwendoline Djebbar 11 Laëtitia Roque (14 Jennifer Miollan 85') Entr : Emmanuel GROS non utilisée : 16 Anne Sophie Hebrard
CLAIX / ST SIMON : 1-0
ARPAJON / ALBI : 2-1
LE PUY / CHATENOY : 15h
MONTEUX / LA VEORE : 15h
BLANZY / FLACE MACON : 15h
U19 GROUPE B
5ème journée
Dimanche 06/11/2011
MONTEUX / SOYAUX : 2-2
YZEURE / MONTPELLIER : 0-2
ALBI / LYON : 0-18
MURET / TOULOUSE : reporté
ST ETIENNE / RODEZ : 3-0
DH
5ème journée
Samedi 05/11/2011
STE CHRISTIE PREIGNAN / ALBI 2 : 4-0
Dimanche 06/11/2011
MURET 2 / CASTRES LAMEILHE : 2-0
RODEZ 2 / TOULOUSE 2 : 3-1
RAMONVILLE / LIOUJAS : 3-0
18:14 Publié dans D1, D2, DH | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2011
Revue de Presse
D1
Muret peut se donner un peu d'air
Après sept journées de championnat, l'AS Muret pointe à la dixième place du classement. Avec seulement une victoire et un nul au compteur pour cinq défaites (Lyon, Juvisy, PSG notamment), les Muretaines peinent à sortir de la zone de relégation.
Une situation qui n'inquiète pas outre mesure l'entraîneur Madjid Alliche. Celui-ci croit en son groupe et espère que la réussite viendra rapidement récompenser les efforts fournis et la qualité de jeu proposée.
Déjà capital ?
Pourtant, ce déplacement sur la pelouse de Vendenheim, également promu cette saison et juste devant l'ASM au classement, arrive vite et pourrait déjà jouer un rôle capital en vue du maintien. Un bon résultat dimanche permettrait aux joueuses de l'ASM de sortir de la zone rouge et de prendre l'ascendant sur un éventuel concurrent direct en fin de saison.
Pour tenter de réaliser cette bonne opération comptable, le staff muretain pourra une nouvelle fois compter sur un groupe quasiment complet, seule Linda Razali est toujours indisponible.
La Dépêche du 04/11/2011 Luc Verneret
D2
Attention au piège pour les Albigeoises
Les Albigeoises s'attendent à un gros défi physique./Photo DDM
L'Asptt Albi se rend à Arpajon.
Après quinze jours de trêve, les Albigeoises retrouvent la compétition avec un déplacement dans le Cantal, à Arpajon. Les Albigeoises connaissent bien cette équipe d'Arpajon et son tout petit terrain. Les Cantaliennes évoluent pour la troisième saison en D2. Cette saison semble difficile pour Arpajon. Actuellement 8e, Arpajon ne possède que 2 petits points sur le premier relégable. Les Cantaliennes ont marqué 7 buts et en ont encaissé 18. Paradoxalement, cette formation Cantalienne est invaincue sur leur terrain et souhaite le rester toute la saison. L'objectif affiché par les dirigeants Arpajonnais n'est autre que le maintien. Arpajon ne propose pas de jeu mais du défi physique et un football à l'anglaise. Les Albigeoises restent sur une belle prestation face au Puy en Velay. Elles devront démontrer leur supériorité dès le début de la partie. C'est un véritable piège qui attend les filles de l'ASPTT. Arpajon sur ce tout petit terrain ne va pas fournir du jeu mais bien au contraire proposer du défi physique. Les Albigeoises devront répondre présentes. Mais avec du sérieux, de l'envie, de la rage de vaincre et cette première place à conserver les filles de l'ASPTT ont tous les atouts pour s'imposer dans le Cantal. Le groupe sera dévoilé vendredi soir lors du dernier entraînement. L'équipe réserve se prépare à un match difficile. En effet, elle se déplace à Sainte-Christie (32) leader du championnat qui a pour objectif de jouer les barrages d'accession en D2. Les Albigeoises ont démontré lors du dernier match qu'elles ont des qualités.
La Dépêche du 04/11/2011 Philippe Cros
18:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bruno Bini : "Si on veut franchir un palier, il faut une ligue professionnelle"
L'entraîneur de l'équipe de France féminine était à Rodez ce week-end. Il évoque la D1, l'équipe de France, l'engouement populaire… football. Coupe du Midi. Dernier tour Aveyron-Lot.
Ce week-end, vous étiez à Rodez pour assister à la rencontre de D1 entre Rodez et Yzeure. C'est important pour vous d'être régulièrement présent aux matchs ?
évidemment. Je le fais très régulièrement. C'est important d'être proche des clubs, des entraîneurs, et même s'il n'y a pas d'internationales à Rodez. Je viens deux fois dans la saison en général. Une fois juste pour assister à un match et une autre afin de venir aux entraînements et au match. C'est un travail de proximité. C'est redonner à tous ces clubs de D1 ce qu'il donne à l'équipe de France. Je le faisais quand j'étais au district et en Ligue, pourquoi je ne le ferais pas maintenant ? Je pense surtout que ça me manquerait.
Comment voyez-vous l'évolution de la D1, avec notamment 4 clubs, Lyon, Paris, Montpellier et Juvisy, au-dessus du lot ?
Pour moi, il n'y a que Lyon qui est intouchable. Et la différence ne se fera pas lors des matchs entre ces 4 équipes. Je pense, a priori, que seul Lyon ne perdra pas de points. Les autres oui. Regardez, le PSG a fait le nul face à Yzeure. Ces équipes sont au-dessus, mais il est possible de les accrocher. Après, pour moi, pour passer un palier, on doit arriver à une ligue professionnelle. Avec des clubs qui n'auraient que des clubs fédéraux, ou au moins des mi-temps. Ce n'est pas possible autrement. Dans certains clubs, après l'entraînement, les filles ont terminé leur journée et bénéficient de kinés, de médecins, pendant que d'autres vont au boulot.
Mais n'est-ce pas condamner certains clubs, comme Rodez, qui n'auraient pas les moyens d'avoir des contrats fédéraux ?
Qui vous dit que Rodez n'en a pas les moyens ? Le club a bien des contrats fédéraux pour l'équipe masculine. Alors, pourquoi pas pour les féminines ? On doit bousculer les conventions. Pour une ville, un département et même un club, avoir une équipe féminine au plus haut niveau, ça peut être plus valorisant et même créer moins de problèmes. Après, il y aurait un accompagnement financier important de la fédération. Une mise en commun de ressources, au niveau du sponsoring. Pour moi, c'est la solution pour que le foot féminin avance. Soit on fait du haut niveau, soit on reste comme ça. Augmenter la masse des licenciées, ce n'est pas mon problème. Nous, on a fait le job au niveau de l'image et des résultats. Maintenant, il faut continuer à avancer.
Que pensez-vous des résultats et du classement de Rodez, pour cette 2e saison en D1 ?
Ce qui sauve Rodez, c'est son jeu. Franck Plénecassagne a toujours mis en place des équipes joueuses. Sur la durée, c'est ce qui paye. C'est un vrai club familial, les filles sont contentes d'être là. Et ça, ça vaut 3 points de plus sur une saison. Une équipe qui joue, c'est l'avenir du foot féminin. Nous, avec l'équipe de France, on était content quand tous les observateurs de la Coupe du Monde ont dit avoir été séduits par le jeu de la France et du Japon. C'est l'avenir. Ça ne parlait pas, il y avait beaucoup de jeu vers l'avant. C'est ça la philosophie du foot. Quand vous jouez Lyon, et que vous faites du jeu, vous risquez d'en prendre 5 ou 6. Maintenant, si vous restez en défense, vous pouvez en prendre autant. Alors, autant jouer. Après, pour toutes les « petites équipes », Lyon semble intouchable. Et ça, c'est une de leur force. C'est un gros avantage, comme pour nous, quand Israël ou le Pays de Galles sont persuadés qu'ils ne pourront pas nous battre. Pourtant, impossible, jamais et toujours, ce sont les 3 plus grands menteurs de la vie, dans tout, pas que dans le sport. Il faut se méfier quand on les utilise.
Un mot justement sur l'entraîneur de l'équipe ruthénoise, Franck Plénecassagne.
Nickel chrome. C'est la bonne personne à la bonne place. Il est enraciné dans sa ville, dans son club. Il a une bonne philosophie du jeu. C'est un garçon charmant, adoré par ses joueuses. Elles iraient au feu pour lui. Ce qu'elles ne feraient pas si ce n'était pas un bon coach. Je l'ai tanné pour qu'il retourne passer une partie de son DEF. Ce qu'il fait enfin cette année. C'est une belle rencontre dans ma carrière. Tout comme celle de Pierre Doutre, le président de l'association. Ce sont des gens qui sont vrais, des « gens normaux », comme moi. Moi, je suis un mec ordinaire.
Parlons maintenant de l'actualité de l'équipe de France. On vous a vu, la semaine dernière, très énervé sur le banc de touche, lors du match France-Israël. L'intervention d'individus pendant le match aurait pu vous coûter la victoire. Vous avez eu peur ?
Oui, j'ai eu peur. Ce n'est pas le lieu pour faire passer des messages politiques. On aurait pu saccager notre travail, celui qu'on vient d'effectuer sur les 10 dernières années. C'est très dur. On doit respecter le travail que j'ai fait. Quand on a enfin repris le match, un seul revenait sur la pelouse, et c'était fini. En plus, ça a cassé le ressort. Les filles n'y étaient plus. Alors que l'on avait fait une de nos meilleures premières mi-temps, depuis plusieurs matchs. Il y avait 11 000 spectateurs, une bonne ambiance. Si on n'avait pas eu le match en main, on pouvait alors être en danger sur la fin du match.
Vous parlez du public. Il est de plus en plus nombreux. Vous vous y attendiez ?
Depuis notre retour de la Coupe du Monde, oui, on s'y attendait. Il s'est passé quelque chose. Les gens sont tombés amoureux de cette équipe. Pour plusieurs raisons. D'abord, parce qu'on a produit beaucoup de jeu. Ensuite, parce qu'il s'est dégagé un truc de cette équipe. Il y a eu de l'envie, de la fraîcheur, des sourires. Les filles sont heureuses ensemble, elles ont un projet, elles se sont défoncées pour le maillot. En plus, il n'y avait pas d'actualité pour les garçons. Et il y a aussi les 3 mots magiques : Coupe du Monde… Car pour les gens, c'était aussi difficile de jouer l'Islande que le Nigéria. Il ne fallait pas y aller décontracté, ne pas se louper. Une compétition comme celle-là, ça peut faire gagner ou perdre 10 ans. Là, on les a gagnés.
Vous parlez de ce public qui est tombé amoureux de l'équipe de France féminine. Au point de lui rendre de la plus belle des manières, en match amical à Lens ?
Rien que de l'évoquer, j'en ai encore des frissons, et pour les filles, c'est pareil. Un stade de 18 000 personnes qui vous chantent les « Corons » a capella, c'est magique. Au départ, on devait jouer ce match, là-bas, en Pologne. Et le président de la fédération a demandé à ce qu'il y ait une inversion. Vu l'engouement qu'on avait suscité pendant la Coupe du Monde, ce n'était pas imaginable pour lui qu'on ne retrouve notre public qu'en octobre. Et il voulait qu'on joue dans un grand stade. Et ça a été Lens. Vous imaginez, 18 000 personnes pour un match amical de l'équipe de France féminine, contre la Pologne. Qui nous chante les « Corons » pendant qu'on fait le tour d'honneur. C'était fantastique…
Accessible, l'entraîneur de l'équipe féminine, Bruno Bini, va régulièrement à la rencontre des clubs et des entraîneurs de D1. Ce week-end, il était à Rodez pour le match contre Yzeure/Photo DDM, F. P
La Dépêche du 03/11/2011 Propos recueillis par F. P.
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